Radicali.it - sito ufficiale di Radicali Italiani
Notizie Radicali, il giornale telematico di Radicali Italiani
cerca [dal 1999]


i testi dal 1955 al 1998

  RSS
gio 06 mar. 2025
[ cerca in archivio ] ARCHIVIO STORICO RADICALE
Archivio Partito radicale
Negri Giovanni - 10 novembre 1984
A NOEL, C'EST POSSIBLE
Après le Congrès, la lutte au Parlement, la marche de Noël pour la vie

par Giovanni Negri

SOMMAIRE: Vous connaissez tous le travail énorme pour 1985; je vous demande de partager avec moi la responsabilité que j'ai assumé car on peut affirmer la nonviolence et le droit, on peut conquérir de nouveaux droits et de nouvelles libertés pour tous les citoyens. Nous avons devant nous 40 jours décisifs pour nos objectifs prioritaires. J'invite chacun à prendre contact avec les autorités locales, religieuses et civiles, pour organiser une initiative nonviolente de jeûne et pour préparer une grande participation au rendez-vous de la marche de Noël qui sera suivie ensuite par toutes les initiatives législatives, abrogatives et de proposition sur les thèmes qui constitueront l'engagement du PR.

(NOUVELLES RADICALES N· 72, 10 mai 1984)

Chers amis, chers camarades,

Vous savez tous, un par un, l'engagement et le travail énorme qui attend les organes exécutifs du Parti radical pour 1985. Vous le savez quelle que soit la façon dont vous avez voté et vous vous êtes exprimés au XXX Congrès, dans une confrontation qui a été en réalité tendue et responsable, certainement jamais déchirante. Le rideau tombe sur le congrès, sur les duretés inévitables d'un débat passionné, sur les âpretés évitables et les exagérations qui se sont manifestées, bien que de manière isolée.

La saison de l'engagement est ouverte, du travail pour construire une politique et un parti conformes aux objectifs que nous nous sommes fixés. Roberto et Francesco, avec 12 mois au cours desquels ils ont exercé les plus hautes responsabilités de direction du parti, ont laissé un patrimoine important: des véritables talents qui ne doivent être ni enterrés ni consommés, qu'il nous appartient d'exploiter ces jours-ci. C'est la façon par laquelle je veux les remercier, conscient de comment et de combien ils sauront être utiles pour tous au Parlement européen et au Parlement italien. Mais si chaque lecteur de ce journal connaît le travail énorme que j'ai commencé à affronter - et il suffit de relire la motion pour en prendre ultérieurement conscience - j'espère et je vous demande non seulement de le savoir mais aussi de le connaître. La différence à bien voir consiste uniquement en un "détail": ceux qui veulent se contenter de savoir, sont satisfaits lorsqu'ils savent; ceux qui veulent connaître peuvent parcouri

r par contre un chemin de croissance de leur propre responsabilité et de celle d'autrui: celle de partager.

Oui: je vous demande de la connaître et de la partager, cette responsabilité que je vis et que je sens - je vous le dis littéralement - à tout instant. Je vous demande de la connaître ensemble, cette motion, ce morceau de papier qui est là pour dire à tous et à chacun, au pays et aux forces politiques qui l'humilient chaque jour, que par contre "c'est possible", qu'une politique et une vie qui ne sont pas résignées au désastre et à la douleur sont possibles, qu'on peut ne pas s'enfermer dans la solitude et dans la contemplation, qu'on peut affirmer la nonviolence et le droit, qu'on peut donner de la vie à ceux qui dans un monde devenu fou devraient continuer à payer avec leur corps le prix d'une violence aveugle, qu'on peut conquérir de nouveaux droits et de nouvelles libertés pour un citoyen qui risque de voir la 'res pubblica' - de la justice à l'information, de l'administration de la santé à celle des ressources et de l'environnement - non pas comme un grand fleuve dans lequel faire confluer sa propre int

elligence et sa propre confiance mais comme un ennemi oppressant contre lequel se défendre ou fuir. La motion du XXX Congrès du Parti radical est un défi ambitieux, lancé par un parti propre et humble qui sait faire de la tolérance active, qui devrait être peut-être plus orgueilleux de ce qu'il est et de ce qu'il peut représenter.

Mais réfléchissez: combien sont les jambes "indispensables" pour faire avancer cette motion? Elles sont des milliers, camarades. Et tout de suite, dans l'activité quotidienne, dans les heures de loisirs, dans l'engagement même partiel mais constant tout autant que dans la réflexion personnelle sur la valeur, sur combien chacun entend destiner à la possibilité de réussite de cette politique, à partir de la qualité et de la quantité d'inscriptions avec lesquelles constituer le Parti radical de 1985. Je sais que je dois assumer ces jours-ci des initiatives qui ne sont pas faciles mais qui sont nécessaires, de devoir accomplir des choix durs, de devoir affronter des problèmes qui ne sont pas simples.

Je ne me sens pas tout seul, car chacun de vous doit en faire autant en décidant sa façon d'être Parti radical. J'espère que l'on réfléchira, et d'une manière qui ne soit pas superficielle, sur combien et quelles heures, combien et quel argent destiner à cette politique dans les 12 prochains mois, avec la conscience que ou bien nous faisons les choses ou bien ce seront les choses, l'autre politique, l'autre argent qui nous feront.

Nous avons devant nous 40 jours décisifs pour nos objectifs prioritaires, beaucoup dépendra d'eux, puisqu'ils représenteront une hypothèque positive ou négative d'une importance extraordinaire. Cette condition nous impose d'accélérer les rythmes de travail politique et d'organisation: chacun peut prendre contact avec les parlementaires de sa région, solliciter les autorités civiles et religieuses de sa ville, organiser une initiative nonviolente réfléchie et collective de jeûne pour soutenir les objectifs qui sont les nôtres et pour lesquels j'ai entamé moi aussi un jeûne le 8 novembre dernier, préparer une grande participation au rendez-vous de la marche de Noël pour tous ceux qui croient que ce Noël de 1984 puisse être vraiment Noël et inaugurer une nouvelle année de vie pour les sans-nom et les sans-visage destinés à augmenter les chiffres de l'extermination, outre que pour les nouveaux misérables de notre pays dont les conditions de solitude et de pauvreté dans lesquelles ils traînent leur existence ne s

ont même pas décrite par aucune plume et aucun micro, noble ou ignoble qu'il soit. Il y aura ensuite les initiatives législatives, abrogatives et de proposition, sur ces thèmes que nous avons indiqués comme terrain juste, obligé, d'engagement de la part du parti et des parlementaires radicaux. Et ensuite l'ouverture à une confrontation publique sur la démocratie dans les partis et dans les syndicats, c'est-à-dire les pilastres de la crise italienne; la dénonciation documentée de la main basse sur les ressources collectives de la part des administrations locales, mettant à découvert les responsabilités politiques, et au fur et à mesure jusqu'à l'échéance des élections administratives en passant par la guerre de bandes, qui est déjà en cours autour du Quirinal.

C'est un ensemble d'initiatives qui fait trembler. Mais j'ai fort confiance dans les potentialités radicales, dans notre capacité de convaincre quand nous savons surmonter nos propres inerties. Et je crois très fort à la "méthode radicale": à la transparence du parti aussi bien dans ses bilans que dans le processus de formation et de réalisation de la volonté politique, à la multiplicité des centres d'initiative dont la diversité représente une richesse et non un affaiblissement, à la liberté de chacun de s'employer et d'agir sur des thèmes et des instances qui lui sont le plus à coeur sans rien ôter aux objectifs communs que nous nous sommes fixés. Je connais les conditions d'isolement et de dureté dans lesquelles dans beaucoup de villes italiennes quelques camarades mènent le lutte politique radicale: je ne subis aucun charme qui mette Rome au centre et l'activité de service du parti fédéral devra se renforcer. J'ai appris les difficultés de l'association et du travail collectif d'un parti libertaire, dans

lequel il n'y a pas de rapports de sujétion et de pouvoir et où on se mesure aussi avec le caractère du camarade avec lequel on travaille coude à coude, et il est connu qu'il y a des caractères faciles et difficiles, le mien faisant partie de ces derniers.

Je ne crois pas aux sirènes de la consolation et des protectorats: je ne m'inquiéterai pas de ces problèmes du parti, mais j'essayerai, par contre, de m'en occuper humblement.

J'ai besoin, amis et camarades, non pas d'une mais de mille mains.

Je veux faire grandir notre politique, je veux apprendre à grandir avec vous et parmi vous: je n'ai pas d'autre ambition et d'autre désir que celui-là. A tous, vraiment, bon travail.

 
Argomenti correlati:
stampa questo documento invia questa pagina per mail