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Irdisp - 15 settembre 1986
L'ITALIE ET LA COURSE AU REARMEMENT (1)
Un contre-livre blanc de la défense

par Marco De Andreis et Paolo Miggiano

IRDISP-INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DESARMEMENT, LE DEVELOPPEMENT ET LA PAIX

INDEX

Préface - Roberto CICCIOMESSERE (3833)

Introduction - Marco DE ANDREIS et Paolo MIGGIANO (3834)

1. Contrôle des armes nucléaires et doctrine stratégique américaine - Marco DE ANDREIS (3835)

2. L'initiative de défense stratégique - Marco CARNOVALE (3836)

3. Les biens publics, le "free riding" et la répartition de la charge de la défense de l'OTAN - Mauro MARE' (3837)

4. La politique italienne de sécurité - Paolo MIGGIANO (3838)

5. La dépense militaire en Italie - Marco DE ANDREIS, Alessandro LIBERATI, Mauro MARE', Paolo MIGGIANO (3839)

6. L'évolution de la normative de Contrôle parlementaire sur les achats de la Défense - Enea CERQUETTI (3840)

7. L'industrie de guerre italienne et les exportations d'armes - Marco DE ANDREIS, Alessandro LIBERATI (3841)

8. Un projet de loi pour la conversion de l'industrie de guerre - Francesco RUTELLI (3842)

SOMMAIRE: La course au réarmement, c'est d'accord. Mais l'Italie là-dedans? Ce ne sont pas les Etats-Unis et l'Union Soviétique qui organisent cette course? Il est vrai que les deux grandes puissances sont les principales responsables de la course au réarmement. Les principales, mais pas les seules. L'Italie aussi a sa part de responsabilité. Inférieure mais pas négligeable. En chiffres absolu la dépense militaire de l'Italie a été en 1985 au huitième rang dans le monde. En ce qui concerne le nombre d'hommes sous les armes, au quinzième rang. Et parmi les exportateurs mondiaux d'armes, les italiens occupent la sixième place. Le poids du secteur militaire dans l'ensemble de l'économie italienne est encore assez contenu: la dépense absorbe 2,7% du produit national brut; les armes représentent 2,7% de la richesse produite par l'industrie et 2,3% des exportations. En outre les menaces militaires contre la sécurité de l'Italie sont moins graves que celles que doivent affronter beaucoup d'autres acteurs internatio

naux - y compris beaucoup de nos alliés. Nous nous trouvons donc dans une situation qui offre beaucoup d'opportunités de limitation des dépenses, d'expérimenter des conversions au civil des productions militaires, de promouvoir une politique de sécurité réaliste et de détente. Malheureusement on ne profite pas de ces opportunités. Au contraire, dans les dix dernières années, c'est la tendance à l'extension qui s'est affirmée, et il est urgent de la stopper. C'est depuis la moitié des années 70, en effet, que l'Italie commence à figurer parmi les principaux exportateurs de systèmes d'armes, et que la dépense militaire dépasse les taux de croissance annuelle concordés à l'OTAN. Et c'est toujours dans cette période que commencent à se faire entendre les défenseurs d'un "nouveau rôle" militaire de l'Italie en Méditerranée. Le "Livre blanc", présenté par le Ministre de la Défense Spadolini au cours de l'hiver 1984-1985, résume et met au point ces développements, évidemment du point de vue de ceux qui les ont sout

enus, et il espère qu'ils continueront. Ce volume, par contre, met en relief les doutes, les interrogatifs, les propositions alternatives à ce qui a été jusqu'à présent un monologue de l'establishment.

("L'ITALIE ET LA COURSE AU REARMEMENT" - Un contre-livre blanc de la défense - par Marco De Andreis et Paolo Miggiano - Préface de Roberto Cicciomessere - Franco Angeli Libri, 1987, Milan)

IRDISP-INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DESARMEMENT, LE DEVELOPPEMENT ET LA PAIX

L'institut pour le désarmement, le développement et la paix (Irdisp) a été fondé en 1981 sur l'initiative de Sergio Andreis, Roberto Cicciomessere, Adriano Ciccioni, Angelo Panebianco et Francesco Rutelli pour combler le "fossé" de connaissance scientifique dans le débat sur les questions relatives à la course aux armements et au désarmement.

L'activité de l'institut s'est développée dans trois directions: l'élaboration de ses propres recherches, la traduction de recherches effectuées à l'étranger mais d'une particulière importance, la fourniture d'un service de consultations spécialisées au Parti radical. L'activité de recherche s'est focalisée au début sur trois arguments: la dimension réelle des dépenses italiennes pour la défense; la production et l'exportation d'armes; l'analyse de la structure des forces armées italiennes et des forces de l'OTAN qui se trouvent en Italie. Les résultats de ces recherches ont été présentés dans une série de livres et d'autres publications. Pour l'analyse du budget de la défense, l'institut a créé une banque de données sur ordinateur, mise à jour à partir de 1980. Actuellement l'Irdisp, avec l'Institut des affaires internationales de Rome, est sur le point de conclure une recherche sur les alternatives possibles à la défense nucléaire de l'Italie.

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AUTEURS

Enea CERQUETTI (Milan, 1938) est chef de groupe du Parti communiste dans la Commission défense de la Chambre des députés. Elle est l'auteur, entre autre, de "Les Forces armées italiennes de 1945 à 1975" (Milan, 1975).

Marco CARNOVALE (Rome, 1959) est étudiant de Sciences Politiques au Massachussets Institute of Technology (Mit) de Boston, où il prépare une "thèse" pour le Ph.D. Il collabore avec l'Institut affaires internationales (Iai) de Rome.

Marco DE ANDREIS (Rome, 1955) est chercheur au Iai de Rome et collaborateur de l'Irdisp. Auteur de "Les armes de la République" (Milan, 1983), il commente fréquemment des problèmes de sécurité pour "L'Unità".

Alessandro LIBERATI (Rome, 1961) a passé sa licence en Economie et Commerce à l'Université de Rome. Il s'est intéressé à l'analyse de la compétitivité de l'économie italienne sur le marché international.

Mauro MARE' (Rome, 1959) est licencié en Economie à la Faculté d'Economie et Commerce de l'Université de Rome. il s'est surtout consacré à l'étude de l'intervention publique dans l'économie et des politiques de bien-être des pays industrialisés, des sujets sur lesquels il a publié des articles.

Paolo MIGGIANO (Valvasone, 1953) est chercheur à l'Irdisp de Rome. Il collabore avec le Iai et avec le quotidien "Il Manifesto".

Francesco RUTELLI (Rome, 1954) est président du groupe parlementaire radical et membre de la Commission défense de la Chambre. Objecteur de conscience, il a été secrétaire du Parti radical en 1981. Il a écrit "Pour le désarmement" (Milan, 1982).

 
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