COMMUNIQUE DE PRESSE DIFFUSE PAR LE PARTI RADICAL LE 23/11/1988
SOMMAIRE: la parti radical précise, avec un document du secrétariat, que ses caractéristiques nonviolentes ne l'autorisent pas à une sorte de bras de fer avec les autorités yougoslaves au cas où ces dernières devaient confirmer, pour des raisons d'opportunité, leur contrariété au déroulement du congrès à Zagreb. Mais ce qui n'est pas acceptable c'est la motivation qui fait référence à l'organisation d'un congrès d'un parti étranger. C'est pourquoi le PR demande de pouvoir documenter ses raisons directement aux autorités compétentes.
(RADIKALNE NOVOSTI par MARINO BUSDACHIN et SANDRO OTTONI - ont collaboré: MASSIMO LENSI, FULVIO ROGANTIN, PAOLA SAIN JAN VANEK, ANDREA TAMBURI - TRIESTE, 1 janvier 1989)
Avec un document qui sera diffusé vendredi, le Parti Radical rappelle que ses caractéristiques nonviolentes et tolérantes ne peuvent pas l'autoriser à une sorte de "bras de fer" avec les autorités yougoslaves, au cas où ce dernier devait confirmer ses intentions négatives sur l'organisation du Congrès radical du 4 au 8 janvier 1988.
Le Parti Radical est donc prêt à s'incliner devant des raisons d'opportunité qui seraient illustrées, ce qui n'est pas arrivé jusqu'à présent. La raison pour laquelle il s'agirait de la tenue d'un "congrès étranger" est en effet inacceptable, parce que fausse. En outre le PR ne veut pas que les grandes tensions et la situation de crise qui caractérise la situation yougoslave actuelle puissent avoir créé des espaces pour des équivoques entretenus sciemment par certains pour mal informer les autorités yougoslaves et attaquer une force politique qui a prouvé toutes ces années, et par tous les moyens, son amitié et sa confiance à l'égard de la République yougoslave. C'est pourquoi le PR demande de pouvoir documenter directement ses raisons et ses objectifs tant à Belgrade qu'à Zagreb aux autorités directement compétentes.