Radicali.it - sito ufficiale di Radicali Italiani
Notizie Radicali, il giornale telematico di Radicali Italiani
cerca [dal 1999]


i testi dal 1955 al 1998

  RSS
mer 19 mar. 2025
[ cerca in archivio ] ARCHIVIO STORICO RADICALE
Archivio Partito radicale
Quinto Danilo - 1 febbraio 1989
Une aventure unique

par Danilo Quinto

SOMMAIRE: La rupture de continuité dans la vie du Pr donnerait un nouvel élan pour continuer, plus libres et plus forts, une aventure qui a été et qui est unique et qui pourrait continuer d'être fascinante.

(Notizie radicali N·21 du 1er février 1989)

Un fameux roman américain commence par un nonsens apparent: le narrateur se demande quelle est la différence entre celui qui voyage en moto, sachant que sa moto fonctionne et celui qui le sait pas. Autrement dit la question est: en quelle mesure doit-on s'occuper de l'entretien de sa propre moto?

Après avoir choisi d'être transnational, ce parti a dû et voulu se connaître lui-même, comprenant qu'il était important de connaître à fond l'instrument de son voyage. Mais il a fallu une année difficile - et il ne pouvait en être autrement - pour que l'analyse des chiffres, écrite dans les relations, publiée dans ce journal et annoncée à la radio par le secrétaire et le trésorier, devienne un patrimoine de la prise de conscience commune.

Et cela est arrivé au conseil fédéral de Trieste-Bonhinj: l'analyse technico-financière, puis politique, de Stanzani et Vigevano, a coïncidé avec ce qu'a dit Marco Pannella. Douze années de présence parlementaire n'ont pas été vaines: elles ont produit la dépendance de ce parti de la part des institutions. Les radicaux entrèrent dans les institutions en proclamant de ne pas vouloir se laisser transformer; maintenant, ce parti, tel qu'il est, ne pourrait plus vivre sans financement public.

Cela détermine la nécessité d'une rupture, d'une représentation visible d'une récupération d'identité, déjà décidée à Bologne par la décision de ne pas présenter le Pr en tant que tel aux élections.

Nous avons 60 jours de temps, pour faire des choses essentielles:

1. sur le plan transnational, tenter d'organiser un Congrès qui permette le maximum de participation et qui représente un autre moment de la représentation transnationale de cette année politique radicale (Bruxelles, Madrid, Jérusalem, Yougoslavie);

2. encore sur le plan transnational, cultiver les aires géographiques - Yougoslavie, Hongrie, Pologne - qui ont donné des signes tangibles d'avoir perçu le message du Parti radical; sur le plan transpartite, oeuvrer en tant qu'individus radicaux - en ayant dans le parti un point de réfèrence et de lieu de confrontation, comme il est écrit dans la motion de Bologne - car aussi bien aux élections administratives qu'aux européennes, chacun, le voulant et le pouvant, par sa présence dans d'autres listes ou par la promotion de nouvelles listes avec d'autres, représente la continuité, dans la durée, d'un segment de la praxis, comme le dit Marco, qui nous a conduit, au cours de ces dernières années, à voter au Congrès une résolution comme celle de Florence 1985, ou bien à délibérer, comme en 1980, la non-présentation du Parti en tant que tel aux élections administratives, à demander le "non-vote" en 1983, à dire que dans ce pays il n'est pas d'accès démocratique ni politique.

Cette analyse, accomplie avec rigueur, qui conduit aujourd'hui, par exemple, le Pci à montrer de l'attention à notre égard, nous a fait acquérir un patrimoine de crédibilité que nous devons maintenant dépenser avec bon sens et prudence; ce patrimoine nous permet d'être les interlocuteurs d'une vaste formation politique. Nous ne pourrons réaliser ces objectifs durant ces 60 jours que si nous réussissons à les faire devenir, dans nos actions quotidiennes, une priorité, et si nous prenons tous conscience du fait que les inscriptions de 1989 sont fondamentales; autrement, nous échouerons. Puis il y a le problème de la fermeture. Je suis convaincu que le Pr pourrait continuer à se garantir, pendant quelques décennie, une présence dans les institutions de 2-3%: si cela signifie continuer, il vaut mieux fermer, si par fermeture on entend un moment d'élan, d'appel de nouveaux visages transnationaux pour ce parti, capables, comme l'ont été les visages radicaux d'aujourd'hui, dans les années 60 et 70, et avec eux

ceux qui veulent s'inscrire à ce parti qui se renouvelle chaque année, il vaut mieux fermer pour continuer, plus libres et plus forts, une aventure qui a été et est unique et qui pourrait continuer d'être fascinante.

Une dernière considération: personne n'est aujourd'hui en mesure de prévoir quand et si parti réussira à fermer. Il y a des passages obligés à respecter, légaux, techniques, financiers: nous pourrions les surmonter si nous construisions un vrai débat public sur les problèmes réels de ce parti sinon nous cultiverons une querelle stérile entre ceux qui veulent continuer et les autres.

 
Argomenti correlati:
stampa questo documento invia questa pagina per mail