Radicali.it - sito ufficiale di Radicali Italiani
Notizie Radicali, il giornale telematico di Radicali Italiani
cerca [dal 1999]


i testi dal 1955 al 1998

  RSS
mer 02 apr. 2025
[ cerca in archivio ] ARCHIVIO STORICO RADICALE
Archivio Partito radicale
NR - 1 aprile 1989
DROITS HUMAINS: UNION SOVIETIQUE
("Numéro unique" pour le 35· Congres du Parti Radical - Budapest 22-26 avril 1989 - éditions en anglais, en hongrois et en serbo-croate)

Le 30 décembre 1986, en signe de voeux et d'encouragement aux peuples et aux dirigeants de l'Union Soviétique pour qu'ils continuent et accélèrent la libéralisation, le Parti radical organise des manifestations en faveur de la liberté des "prisonniers de Sion" et du droit à l'émigration des "refuznik" (c'est-à-dire les personnes à qui l'on "refuse" le permis d'émigrer) à Jérusalem et devant les ambassades soviétiques de Rome, de Paris, de Bruxelles. En particulier, les radicaux demandent la liberté et le permis d'émigrer pour neuf "refuznik" qu'ils avaient choisi "d'adopter", à cause de la gravité de leur cas, comme symboles de cette campagne: Ida Nudel, Josif Begun, Grigory Lemberg, Alexei Magarik, Marat Osnis, Dora Konstantinovskaja, Grigory et Natalia Rosenstein, Cherna Goldort. Par la suite, on ajoutera Alexander Lerner et les époux Vladimir et Isolda Tufeld.

Les propos des représentants soviétiques qui, à Rome et à Bruxelles, reçoivent des délégations de manifestants, laissent entrevoir l'espoir qu'on puisse arriver, dans de brefs délais à la libération des neuf refuznik; mais l'espoir sera, en grande partie, déçu. Pendant ce temps, à la fin du mois de février, a lieu la deuxième session du 32e Congrès du Parti radical: un parti qui a atteint et dépassé les objectifs des dix mille inscrits en 1986 et des cinq mille inscriptions avant la fin de janvier pour 1987. Nombreux sont ceux qui s'inscrivent à cause des batailles internationalistes et pour les droits de l'homme, importante est la présence des membres des familles des refuzniks. Interviendront, entre autres, Ilana Nudel Friedman, la soeur d'Ida Nudel et Irina Zeitin, la fille de Cherna Goldort, venues toutes deux d'Israël. Sur la toile de fond du Congrès, à côté des portraits de Gandhi, de Ernesto Rossi et de Altiero Spinelli, se détachent les noms des neufs "adoptés", écrits également en russe et en hébreu

. "Cette année à Jérusalem" est désormais le slogan qui rappelle la vieille espérance hébraïque "l'an prochain à Jérusalem".

Quelques semaines plus tard, ce sera Cherna Goldort elle-même qui annoncera, par une communication téléphonique difficile et vite interrompue avec la Sibérie, sa volonté de s'inscrire au Parti radical comme au Parti des droits de l'homme. C'est la première inscription qui provient de l'Union Soviétique; elle s'ajoute à celles des personnalités de la dissidence et de l'émigration en Occident parvenues dans les derniers mois. Le nom de Cherna Goldort est celui des autres "adoptés" sont présents dans une motion du Parlement européen et dans une interpellation parlementaire au ministre italien des affaires étrangères sur la situation des Juifs soviétiques, pour que soit exigé de l'Union soviétique le respect de la Déclaration Universelle des droits de l'homme, de l'Accord international sur les droits civils et politiques, de l'Acte final de Helsinki sur la libre circulation des personnes et sur la réunion des familles.

Il faut attendre le mois de mai pour que parvienne la nouvelle de la concession des deux premiers visas d'émigration pour les refuznik adoptés: ils concernent Dora Konstantinovskaja et, quelques jours après, Cherna Goldort. Les radicaux l'accueillent avec joie; mais ils ne peuvent pas négliger le fait que depuis décembre, les autorités soviétiques n'ont plus rien communiqué sur les sept autres cas, et n'ont pas répondu aux demandes de rencontre.

De l'été à l'automne 1987 Ida Nudel, Grigory Lemberg, Josif Begun obtiendront le visa. Puis ce sera le tour d'Alexander Lerner et des époux Tufeld, puis de Marat Osnis et d'Alexei Magarik; enfin, pendant l'été 1988, on apprendra que les époux Rosenstein ont émigré.

 
Argomenti correlati:
stampa questo documento invia questa pagina per mail