Mai 1967

L'ANTINATIONALISME RADICAL

A partir du moment où le Parti radical est refondé au Congrès de Bologne, il refuse la dimension nationale en tant que cadre politique et théorique qui permet le déroulement des batailles de liberté et de démocratie. Il décide, tout d'abord de ne pas avoir, sur son sigle, la spécification de parti italien: seulement Parti radical. Dans son statut, il est expressément prévu la possibilité pour tous, même pour ceux qui ne sont pas italiens, de s'inscrire au parti.

Dans la motion approuvée, la nécessité du "dépassement du nationalisme" est soulignée. "L'antinationalisme et l'antiautoritarisme sont les points de référence nécessaires pour que son initiative puisse s'identifier dans les luttes que les minorités radicales conduisent dans le monde entier".

Septembre 1968.

A L'EST AVEC LA WAR RESISTERS INTERNATIONAL

Le Parti radical qui, en 1968 adhère à l'organisation antimilitariste non-violente War Resisters' International, manifeste à Sofia contre l'invasion de la Tchécoslovaquie par les armées du Pacte de Varsovie.

Novembre 1978.

JEAN FABRE, PREMIER SECRETAIRE NON ITALIEN DU PR.

Jean Fabre, antimilitariste non-violent français est élu secrétaire du Parti radical. Son élection suscite beaucoup de tapage et des incidents avec les institutions: le Président de la République italienne refuse au Parti radical une entrevue avec son secrétaire parce qu'il n'est pas italien.

Mars 1979.

LES PREMIERS GROUPES RADICAUX EN FRANCE ET EN BELGIQUE.

Avec la campagne contre l'extermination par la faim dans le Sud du monde, les premiers groupes radicaux se constituent à Bruxelles et à Nantes.

Septembre 1981

EN FRANCE NAISSENT LES COMITES DE SOUTIEN AU JEUNE DE MARCO PANNELLA

En France, se constituent des dizaines de comités de soutien au jeûne que Marco Pannella observe pour demander le respect des engagements approuvés par le Parlement européen pour sauver cinq millions de vies humaines menacées de mort à cause de la faim. A Bruxelles, se constitue l'organisation Food and Disarmament International avec Jean Fabre secrétaire.

1987

S'INSCRIVENT LEONTIEF, IONESCO, HALTER, PLIUSC...

A la suite de la décision du Parti radical de se dissoudre s'il ne réunira pas au moins dix mille inscrits, de nombreuses personnalités non italiennes adhèrent au Parti: les prix Nobel Leontief et Wald, les prêtres Delorme, Cardonnel et Gilbert, le ministre du Burkina Faso Guissou, Ionesco, le dissident soviétique Pliusc et les refuznik Sharanskij et Maragulis.

Février 1987.

LE PARTI INTERNATIONAL ET INTERNATIONALISTE

Le Congrès extraordinaire de Rome décide "l'investissement des ressources financières, organisatives et militantes nécessaires pour atteindre, d'ici le prochain Congrès ordinaire de Novembre, l'objectif de quelques milliers d'inscriptions hors d'Italie afin que se créent les prémisses pour faire du Parti radical - non seulement dans la proclamation de ses idéaux, mais aussi dans son organisation et sa composition associative - le parti international et internationaliste, laïque et non-violent, des droits de l'homme, des Etats Unis d'Europe, du droit à la vie et de la vie du droit, de la lutte contre l'extermination par la faim, de la défense de la planète des menaces et des attaques faites à l'équilibre même de l'écosystème.

Janvier 1988

LE NOUVEAU SUJET TRANSNATIONAL SE CONSTITUE.

Le Congrès de Bologne décide de faire aboutir la transformation du Parti radical en sujet politique transnational. Il décide aussi de changer son propre symbole - la rose au poing - avec la stylisation de Gandhi construite avec les différentes versions linguistiques du Parti radical. Les inscriptions arrivent de 37 pays.