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Spadaccia Gianfranco - 12 agosto 1989
Je choisi le transparti, qu'est-ce qui reste du parti ?
Gianfranco Spadaccia

SOMMAIRE: Le choix transpartitique du Pr a objectivement apporté le transfert de personnes, énergies et ressources à d'autres sujets politiques. Quelles sont les tâches et possibilités que le Pr peut encore considérer comme les siennes? L'auteur propose et analyse 2 possibilités de solution: une confédération labile de personnes inscrites à d'autres partis ou une organisation forte, capable d'assurer valeur ajoutée à l'égard de la politique des partis nationaux.

A l'angoisse existentielle qui accompagne depuis toujours la vie de ce sujet anormal, de cet animal mystérieux de la politique qu'est le Parti radical (autrement dit celle qui dérive de la disproportion constante entre ressources et ambitions, entre objectifs et moyens; mais qui a été surtout la conséquence nécessaire d'une insécurité dérivant du refus de mesurer et de traduire ses propres luttes politiques dans la participation à un pouvoir homologant par rapport au système que l'on voulait réformer), s'en ajoute aujourd'hui une autre, plus insidieuse et grave, parce qu'interne aux choix plus récents du Parti radical et propre de ses dernières années ou même de ces derniers mois de la vie du P.r.

Nous avons prédiqué et pratiqué avec succès le choix transpartitique, nous avons enregistré sur cette voie quelques difficultés prévisibles mais également des succès (contrairement à ce qui s'est passé sur la voie du choix transnational où nombreuses ont été les difficultés et rares les succès), mais maintenant une interrogation hante nos jours et nos nuits et alimente notre nouvelle angoisse: et maintenant que nous avons fait le transparti, maintenant que les ressources, les énergies militantes, une si grande partie de nos espérances et de nos initiatives elles-mêmes se sont dispersées et disséminées sur différents fronts politiques, que reste-t-il du Parti radical ?

Une vieille et une nouvelle angoisse s'additionnent. Certes, en vient-on à penser, la situation serait différente si le choix transpartitique avait percé plus vers l'extérieur, impliquant dans le P.r. un nombre plus grand de communistes et de socio-démocrates, de laïcs et de verts, de socialistes et de chrétiens. Mais nous devons nous mesurer avec la réalité, et aujourd'hui la réalité est faite de radicaux historiques qui se sont engagés sur différents fronts politiques nationaux beaucoup plus que de militants et de dirigeants d'autres partis s'impliquant dans le Parti radical pour en faire le super-parti et l'internationale de la non-violence, des droits de l'Homme, de la démocratie. L'adhésion du député communiste Wiler Bordon reste pour le moment une espérance, l'inscription du député écologiste Lanzingher un choix d'autant plus important pour nous qu'il reste relativement isolé à l'intérieur des verts, l'inscription du socialiste Borgoglio est un choix courageux de témoignage contre le courant qui p

ousse à diviser toujours plus les radicaux des socialistes, tandis que la présence parmi nous des chefs de groupe socio-démocrates à la Chambre et au Sénat, Pagani et Caria ressentent de l'impasse post-électorale de l'initiative radicale à l'intérieur du PSDI. En dehors d'Italie nous avons eu l'importante inscription de la députée Shulamit Aloni, leader prestigieuse du RATZ israélien (mouvement pour les droits civils), et peu d'autres. Toutes ensemble elles ne constituent encore que des potentialités, non une réalité riche et vivante qui donneraient une valeur et un sens bien différents à la contradiction et au conflit entre les deux priorité: celle qui dérive de l'être en même temps communiste et radical, socialiste ou écologiste ou socialdémocrate et radical. La contradiction risque au contraire d'être toute à fait interne au Parti radical: de radicaux auparavant engagés dans le seul Parti radical et engagés aujourd'hui aussi et surtout dans d'autres expériences politiques.

La question "Je choisi le transparti, qu'est-ce qui reste du parti ?", se repropose donc aussi avec une autre formulation "Je choisi l'engagement sur des fronts politiques, que reste-t-il de l'engagement pour le parti ?"

Il convient de rappeler que ce choix nous l'avons construit et programmé tous ensemble ou presque tous, à l'exclusion de ceux qui jusqu'au dernier moment ont par contre demandé la présentation de listes du Parti radical. Par conséquent cela ne peut devenir motif de culpabilisation pour ceux qui, actualisant ce choix, ont pris des engagements conséquents de la part de ceux (moi par exemple) qui n'ont pas accompli de choix ou pris d'initiatives politiques et électorales. Toutefois, le problème existe. Il doit être affronté avec clarté théorique, avec engagement et tension politique, avec grande limpidité morale, sinon un élément de nouveauté et de renouveau de la politique italienne deviendra pour nous tous une contradiction lacérante.

Sans me faire donc conditionner par les culpabilisations opposées (tu as facile de parler toi qui n'ayant pas pris d'engagements, tu n'en cours pas non plus les risques) qui pourraient peser sur moi, j'ai voulu m'assumer la tache d'ouvrir le débat sur cette question.

Je le fais en formulant un axiome et en posant quelques interrogations.

Il me semble que nous devrions tous convenir que le Parti radical, s'il continue à vivre et s'il dépasse les problèmes qui caractérisent son angoisse primaire, ne peut pas être la résultante de l'engagement prévalent de ceux qui ne sont pas inscrits à d'autres partis politiques et de l'engagement secondaire de ceux qui, ayant enregistré moins de succès ou même parfois essuyé des échecs dans leurs initiatives transpartitiques, refluent dans l'engagement dans le P.r. Il est évident en effet que les premiers (les non engagés dans d'autres partis), si nos choix restent valables, devront être poussés à s'engager sur le front transpartitique prenant leurs initiatives et accomplissant leurs choix; et les seconds devront s'engager plus encore parce qu'il est plus couteux d'affronter un échec qu'un succès.

Et maintenant les questions, les interrogations ?

Devons-nous faire l'hypothèse du Parti radical comme une organisation de deuxième degré, comme une confédération flexible (labile) d'inscrits à d'autres partis ou à d'autres mouvements, ou à d'autres associations ? Ou bien le Parti radical doit rester une organisation forte, capable d'assurer et de représenter la valeur ajoutée à l'égard de la politique des organisations et des partis nationaux et des internationales ?

Ce transparti-superparti transnational et supranational peut-il être imaginé seulement comme quelque chose de pharaonique sur le plan financier et organisatif, ou il est par contre possible de faire aussi l'hypothèse d'un parti non minimum ou petit mais pauvre et militant ? Et est-il possible que ce parti pauvre et franciscain puisse - éventuellement en s'adressant à d'autres et en tentant de les impliquer - construire des instruments pour la création et la gestion de moyens riches (télématiques, centres de traduction, fondations, etc.) ?

Le proprium de ce parti radical, l'élément de convergence, le tissus connectif de ce transparti concerne seulement les aspects transnationaux de la réforme de la politique, ou - comme je crois - parmi les radicaux engagés dans différents fronts politiques - un dessein stratégique commun de réforme des fronts et des sujets de la politique partitocratique et de réforme du système politique continue à exister au sein des propres autonomies des organisations dans lesquelles ils agissent ? Les quatre fronts de notre politique électorale naquirent d'un débat et d'une confrontation au sein d'un Conseil Fédéral (celui de Bohinj). Maintenant que cette stratégie a rencontré le succès, au point de susciter ces réactions du secrétaire du Parti socialiste, Bettino Craxi, devons-nous avoir peur de rechercher et de construire des stratégies et des desseins communs, ou devons-nous au contraire réaffirmer avec force une des raisons qui nous ont poussé à accomplir et à poursuivre à fond le choix transpartitique: la réfor

me du système partitocratique ?

 
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