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Parcz Ferenc - 1 settembre 1989
Transparti
interview de Ferenc Parcz

SOMMAIRE: Ferenc Parcz illustre la signification du choix transnational et transpartite du Parti radical.

(Vilag-septembre 1989, hebdomadaire hongrois)

- Le hongrois pourrait devenir la langue officielle des congrès.

- La carrière politique du rédacteur de la revue italo-hongroise, Ferenc Parcz, a commencé avec le congrès du Parti radical transnational, convoqué à Budapest, quatre jours après son inscription. Il a été élu au Conseil fédéral, dans le corps directif du parti.

Q. Comment vous êtes-vous mis en contact avec le mouvement radical transnational?

R. Cette année, le 15 mars, j'ai servi d'interprète pour des journalistes de Trieste. J'ai rencontré Olivier Dupuis. Il m'a proposé de travailler pour le Pr. De cette premières rencontre sont nées quatre publications. La veille du Congrès, lorsque nous dînions ensemble, j'ai demandé si mon intervention pouvait être plus longue si je m'inscrivais. Oui, me répondit-il, deux fois plus longtemps. Alors je me suis inscrit. Et c'est après cette intervention que l'on m'a élu au Conseil fédéral.

D. Comment est la structure d'organisation du parti? comment fonctionne-t-elle?

R. Le parti est né en 1956, un parti de gauche mais pas marxiste. Depuis un an transnational. Au sommet de la hiérarchie, il y a le Secrétaire, le Président, le Trésorier, le Secrétariat fédéral, le Conseil fédéral. Chaque année il y a un congrès et plusieurs Conseils fédéraux. Après le Congrès de Budapest, l'idée a germé, selon laquelle après Bruxelles et Rome, Budapest pourrait-être un troisième centre régional du parti, mais cela sera décidé à Strasbourg en Septembre, durant le Conseil fédéral.

D. Qu'est-ce que cela signifierait-il?

R. Budapest pourrait-être un centre régional du parti radical transnational pour l'Europe centrale et orientale et le hongrois pourrait devenir la langue officielle.

Q. Quel rôle le Parti radical transnational veut-il avoir dans la vie politique de la Hongrie?

R. Nous ne voulons pas participer au pouvoir. Nous ne pouvons vraiment bien déterminer la situation de la Hongrie que si nous pouvons la placer dans l'ensemble des situations qui existent dans le monde. Nous sommes disposés à collaborer avec tout le monde sur des questions et des actions bien déterminées qui s'accordent avec nos objectifs et nos méthodes. Ce fut le cas par exemple pour la centrale hydroélectrique de l'anse du Danube ou encore pour la manifestation contre le massacre de Pékin. Il est possible d'imaginer qu'il y aura des partis avec lesquels nous pouvons mener des actions communes come par exemple avec le Mdf. Des malentendus ont été provoqués par le fait que des journaux parlent du parti radical hongrois et du parti radical transnational simplement comme parti radical, car l'adjectif radical signifie ici deux comportements politiques différents. Je pourrais même dire opposés. Nous refusons toutes les formes de violence, en luttant pour les droits de l'Homme, pour la réalisation des droits, de

la liberté et pour la démocratie. Nous sommes tolérants pour tous les phénomènes politiques.

Q. Si vous ne voulez pas participer au pouvoir en tant que parti, comment pourrez-vous vous adresser à la direction politique du pays? Comment pourrez-vous participer à la vie politique du pays?

R. Indirectement. Par notre présence continue nous souhaitons réussir à résoudre essentiellement les questions actuelles.

Q. Combien de membres compte le parti en Hongrie?

R. Le parti compte actuellement presque trois cents membres. Nous y sommes arrivés en quatre ou cinq mois.

Q. Le congrès d'avril a apporté des résultats concrets?

R. Le plus beau résultat du congrès est précisément que ce dernier ait eu lieu dans un pays où le pluripartisme et la démocratie n'ont pas encore été réalisés. Les autres résultats ne pourront se vérifier que dans le futur. Et ils ne dépendent que de nous autres radicaux transnationaux et de tous les hommes qui se sentent responsables.

Q. Quel est l'objectif que vous placez au premier rang?

R. La liberté de la personne. Le Pr est l'unique parti où se côtoient des inscrits ex-brigades-rouges (toujours en prison), des travestis, des homosexuels, des gens qui vivent en marge de la société, des écrivains des scientifiques, des artistes, des Prix nobel, des juifs et des palestiniens, des irlandais et des anglais. Tout le monde peut en faire partie et nul ne peut être expulsé. La quote-part correspond à 1% du PNB moyen pro-capite, ce qui équivaut en Hongrie à 1000 florins. Celui-ci est le parti auquel pouvait s'inscrire Cicciolina qui a été élue au Parlement italien dans la liste radicale, devenant par là-même "onorevole". S'il y avait en Hongrie des élections vraiment libres et démocratiques, si même les autres partis acceptaient des radicaux transnationaux dans leurs listes et si le Parlement européen acceptait la Hongrie, alors les membres du Parti radical transnational pourraient devenir des membres du Parlement hongrois et du Parlement européen à la fois. Nous élisons des individus, des personne

s et non pas des nations et des partis. Même la nature a déjà dépassé les frontières des Etats et des nations. Comme le vent qui traverse toute l'Europe et comme la vie économique qui est devenue elle aussi supranationale.

 
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