I. Situation du Parti
* données sur les inscrits au 15 décembre
* comptabilité du courrier du 15 novembre au 15 décembre
1. Tchécoslovaquie
-inscrits 89: 5
-inscrits 90: 43
-évolution de la situation depuis le précédent C.F.
-nombre des inscrits:
-nombre de L.R. expédiées: 3
1: 30 octobre à 180 personnes
2: 15 novembre à 600 personnes
3: 11 décembre à 600 personnes
-nombre de lettres reçues: 19 à Budapest
-initiatives menées:
-octobre: rencontres avec Milos Hajek, Rudolf Batek
Jan Urban, Peter Uhl, Lucie Vachova, Anna Marvanova,
Société pour un présent joyeux, HOS (mouvement pour
les droits civils)
-octobre: participation aux procès Stanislav Devaty et
Lucie Vachova
-20 octobre: manifestations de "dénonciation" démocratie
réelle (10 personnes, John Bok et Sacha Blazik arrêtés)
-octobre: rencontre avec Jiri Hajek, Petr Ulh
-octobre: installation d'un fax à Prague
-Novembre: rencontre avec Sacha Vondra, Jan Urban et Jan
Chumodel du NMS (mouvement pacifiste)
-15 novembre: manifestation "Roumanie" (100 personnes)
-28 novembre: message du Premier Secrétaire Sergio
Stanzani à Vaclav Havel
-traduction du numéro unique
-conception et réalisation avec Aurélio Candido des
badges "Europe"
-initiatives en cours ou en projet:
-impression du numéro unique (janvier)
-reconnaissance d'une association radicale
-prise de contacts en Slovaquie
-assemblée publique du Parti à Prague;
-initiatives "souhaitées":
-sur le fédéralisme et adhésion de la Tchécoslovaquie à
la C.E.
-sur la protection de la vie privée (modification des
papiers d'identité)
-rencontre à Prague sur le thème de l'Europe
-étude d'une possible participation de candidats radicaux
aux prochaines élections
-situation militante: 3-4 camarades décidés et compétents,
nouveaux inscrits à découvrir
2. Pologne
-inscrits 89: 78
-inscrits 90: 0
-évolution de la situation depuis le précédent C.F.
-nombre d'inscrits:
-nombre de L.R. expédiées: 3
1: 25 octobre à 500 personnes
2: 27 novembre à 750 personnes
3: 17 novembre à 900 personnes
-nombre de lettres reçues: 9 à Budapest
-initiatives menées:
-manifestations de "dénonciation" de la démocratie réelle
(20 personnes)
-15 novembre: manifestation "Roumanie" (50 personnes et
participation de plusieurs médias)
-novembre: installation d'un fax à Varsovie
-décembre: conception et réalisation avec Aurélio Candido
des badges "Europe"
-initiatives en cours ou en projet:
-impression du numéro unique
-constitution d'une association légale
-contacts avec les milieux fédéralistes
-initiatives "souhaitées":
-initiatives antiprohibitionnistes
-initiatives sur les prisons
-situation militante: non améliorée et de toutes façons
inadéquate
3. Roumanie
-inscrits: 89: 1
90: 0
-initiatives menées:
-manifestations promues ou promues en collaboration par
le PR le 15 novembre à Moscou, Varsovie, Rome, Budapest, Bruxelles, Prague, Lisbonne
-rencontres à Budapest avec Emilio Iovanescu et les
autres grévistes de la faim roumains de la "Coordination
démocratique Roumanie Libre"
-diffusion des actes de la rencontre sur la Roumanie
-novembre: motion au PE présentée par Adélaide Aglietta
-décembre: motion au PE présentée par Adélaide Aglietta
-décembre: lettre d'Antonio Stango au Président de la
Rai, Manca, sur l'information non-correcte sur la
Roumanie
-initiative en cours ou en projet:
-lancement en Italie de l'opération "Villages Roumains"
le 10 janvier avec des personnalités d'autres partis
-initiatives "souhaitées":
-adoption de dissidents
-actions noviolentes sur place
4. Hongrie
-inscrits 89: 177
-inscrits 90: 5
-évolution de la situation depuis le précédent CF
-nombre d'inscrits: 5
-nombre de LR expédiées: 3
1: 20 octobre à 700 personnes
2: 12 novembre à 800 personnes
3: 11 décembre à 700 personnes
-nombre de lettres reçues: 5 à Budapest
-initiatives menées:
-6 octobre: participation de Sergio Stanzani et Anne
Losonczy, unique délégation non-hongroise au congrès du
parti socialiste hongrois
-13 octobre: participation d'une délégation radicale au
congrès de la Fidesz
-20 octobre: manifestation de "dénonciation" de la
démocratie réelle (10 personnes)
-27 octobre: intervention d'Anne Losonczy au congrès des
Libres Démocrates et annonce de son inscription à ce
parti
-15 novembre: manifestation "Roumanie" avec les autres
partis et mouvements de l'opposition (2.000 personnes)
-novembre: rencontres avec des responsables du SDS, de la
Fidesz, du Forum Démocratique, du Parti Socialiste
-28 novembre: assemblée à Politika Forum avec Anne
Losonczy et Andras Nagy (20 personnes)
-rencontre avec le comité pour la justice historique
-décembre: rencontres avec des responsables du SDS, de la
Fidesz, Voks Humana, du Parti Socialdémocrate
-7 décembre: assemblée organisée par le Rakpart Kub (20
personnes)
-décembre: publication de 2 interviews sur la
problématique de l'adhésion rapide de la Hongrie à la CE
dans l'hebdomadaire Vilag (8-12) et dans le quotidien
Magyar Hirlap (15-12)
-14 décembre: envoi d'une lettre à tous les partis avec
la proposition du référendum
-19 décembre: assemblée de fondation de la coordination
radicale pour les états unis libres d'europe
-19 décembre: assemblée radicale sur le thème du
référendum (30 personnes), grand intérêt
-22 décembre: déposé au tribunal le Statut de la
Coordination radicale pour les Etats Unis Libres
d'Europe
-conception et réalisation avec Aurélio Candido de badges
"Europe"
-initiatives en cours ou en projet:
-expédition d'un questionnaire sur la Hongrie et
adhésion à la CE à des économistes (4.000), des
journalistes (6.000), des politiciens (2.000) et des
professeurs universitaires (1.000)
-lettre des parlementaires italiens aux partis
politiques hongrois en faveur de la demande d'adhésion à
la CE et du référendum sur ce thème
-rencontre-assemblée avec les parlementaires et les
militants européens portugais
-assemblée des associations pour les E.U.E de Zagreb et
de Budapest
-réalisation etdistribution d'un dépliant, d'une affiche
et d'une brochure sur le thème de l'adhésion et sur
l'initiative du référendum
-étude d'une possible participation de candidats radicaux
aux prochaines élections politiques
-assemblée de fondation de la Coordination radicale pour
les Etats unis Libres d'Europe
-initiatives "souhaitées":
-rencontre avec les radicaux "est-européens"
-actions pour et en Roumanie en général et en défense des
minorités
-rencontre sovieto-polono-hongroise pour la "justice
historique"
-situation militante: légèrement améliorée. Quatre, cinq
camarades participent activement mais ils ne sont pas encore
autonomes
5. URSS
-inscrits 89: 96
-inscrits 90: 0
-évolution de la situation depuis le précédent CF
-nombre des inscrits: 49
-nombre de L.R. expédiées : 3
1: 1er novembre à 50 personnes
2: 17 novembre à 50 personnes
3: 12 décembre à 750 personnes
-nombre de lettres reçues: 6
-initiatives menées:
-manifestations de dénonciation de la démocratie réelle
(10 personnes)
-octobre: début de la publication du bulletin des
radicaux d'URSS
-15 novembre: manifestation "Roumanie" (200 personnes)
-novembre: installation d'un fax à Moscou
-novembre: assemblée radicale d'inscrits provenant de
plusieurs républiques d'URSS avec Antonio Stango;
collecte d'inscriptions au PR et quelques rencontres
-29 novembre: Rome: manifestation "critique" à l'occasion
du voyage de Gorbatchev en Italie
-15 décembre: télégramme de Sergio Stanzani et de tous
les membres du PR à Helena Bonner, veuve de Andrei
Sacharov
-initiatives en cours ou en projet:
-impression numéro unique. Parution prévue pour fin
-janvier
-étude liaison télématique
-études de formes de participation aux élections
administratives du primtemps prochain
-initiatives "souhaitées":
-relancement campagne "objection de conscience"
(Alexander Pronozim)
-rencontre radicaux est-européens
-antiprohibitionnisme
-rencontre sur le fédéralisme en Lituanie
-journal transnational (projet Ginsburg)
-campagne pour la libération du journaliste Kuznetzov
-campagne pour l'inscription au PR
-tournée de rencontres avec l'un des principaux leaders à
Moscou
-Situation militante: les groupes opérants à Moscou et dans
d'autres villes d'URSS fonctionnent de façon autonome avec
des liaisons spontanées et fréquentes avec Rome et Budapest,
ponctuels dans leurs engagements
6. Yougoslavie
-inscrits 89: 188
-inscrits 90: 2
-évolution de la situation depuis le précédent C.F.
-nombre d'inscrits:
-nombre de L.R. expédiées: 3
1. a. Serbo-croate: (depuis Trieste) à 1.000
personnes)
b. Slovène: (depuis Trieste) à 800 personnes
2. a. Serbo-croate: (depuis Trieste) à 1.000 p.
b. Slovène: (depuis Trieste) à 800 personnes
3. a. Serbo-croate: 8 décembre (depuis Zagreb) à
1.030 personnes
b. Slovène: (depuis Trieste) à 800 personnes
-nombre de lettres reçues : 0 à Budapest
-initiatives menées:
-octobre-novembre: participation de Vito Cesmadiski
et Zeljko Rosko à la table ronde des oppositions
croates
-octobre-novembre: participation de Eros Bicic et
Marino Busdachin à la table ronde slovène
-8 octobre: participation de Vito Cesmadiski à la
première rencontre fédérale des opositions à Otocek
-3 novembre: Portorose: participation d'une
délégation du PR au congrès de la ZSMS (ligue des
Jeunes Socialistes)
-novembre:rencontre de Marino Busdachin avec
plusieurs responsables du gouvernement et de
l'opposition slovène
-10 décembre: sur proposition de Vito Cesmadiszki,
la coordination des oppositions croates a promu une
manifestation pour la reconnaissance des partis. Y
participaient 20.000 personnes à Zagreb et
plusieurs milliers dans les autres villes de la
Croatie
-plusieurs interviews dans les journaux et les Tv
-11 décembre: assemblée avec Gianfranco Spadaccia à
Belgrade. Titre: "Stratégie démocratique et
nonviolente pour l'adhésion à la CEE. Participants:
60 personnes
-rencontre à Belgrade avec Stojanovic, inscrit,
représentant de la Helsinki Federation
-12 décembre: assemblée avec Sandro Ottoni et Vito
Cesmadiszki à Ossiek. Participants: 30 personnes
-décembre: installation d'un fax à Zagreb
-20 décembre: assemblée de constitution de
l'Association radicale pour les Etats unis d'Europe
à Zagreb
-conception et réalisation avec Aurélio Candido de
badges "Europe"
Initiatives en cours ou en projet
-expansion de notre activité dans d'autres
républiques
-études de la participation de candidats radicaux
aux prochaines élections républicaines
-développement même en relation avec les autres pays
d'Europe centrale, de la campagne pour l'adhésion
de la Hongrie & Co à la CEE
Situation militante: inégalement répartie sur le territoire.
Bonne même si pas encore assez nombreuse en Croatie. Moins
bonne dans les autres républiques. A développer en Serbie.
N.B. Les données reportées ici sont mises à jour fin-décembre
dans le rapport du Trésorier.
II. Situation de l'organisation.
Comme annoncé durant le précédent Conseil fédéral, en septembre dernier, le processus d'organisation du siège de Budapest a été mis en route et en partie réalisé.
A. Réalisé
a. siège
Une série de problèmes techniques ont été résolus dont la location du siège lui-meme et l'organisation des structures minimum (2 téléphones, 1 fax, 2 ordinateurs).
A noter le gros problème représenté par la très mauvaise qualité des lignes téléphoniques qui permettent bien difficilement des liaisons internationales entre 9 et 16 heures durant les jours ouvrables.
b. structures de liaison
Parlallèlement une structure minimum de liaison a été organisée, essentiellement au moyen de l'installation de fax-portables en:
- Union Soviétique (à Moscou, chez Evghenia Debranskaja);
- Tchécoslovaquie (à Prague, chez John Bok d'abord, au siège du Forum Civique ensuite);
- Pologne (à Varsovie, chez Anna Niedwieska)
- Yougoslavie (à Zagreb, chez Vito Cesmadizski, et prochainement dans le local autofinancé de la nouvelle Association Radicale pour les Etats Unis d'Europe).
Ce système de liaison fonctionne plus ou moins bien selon les pays, et en particulier en fonction de l'état de leurs réseaux téléphoniques respectifs: Il a en tous cas favorisé la coordination des manifestations simultanées des 20 octobre et 15 novembre, et il a permis en outre l'enrichissement dans des délais relativement courts des fichiers d'adresses (soviétiques et tchécoslovaques en particulier).
c. Lettre Radicale
Il y a actuellement six éditions "centre-européennes" de la Lettre Radicale. A partir de Budapest, Massimo Lensi coordonne la réalisation des éditions russe, tchèque, polonaise et hongroise, de Zagreb, en liaison avec Vito Cesmadizski l'édition serbo-croate, et de Ljubljana en liaison avec Marino Busdachin l'édition slovène.
La L.R. est envoyée de manière régulière en:
- Tchécoslovaquie: à 600 personnes
- Pologne: à 900 personnes
- Union Soviétique: à 750 personnes
- Hongrie: à 700 personnes
- Yougoslavie: à 1.600 personnes (900 en serbo-croate, 700 en slovène)
Les problèmes qui se posent sont de deux types:
- de traduction
N'étant pas encore en mesure d'organiser des traductions rapides à partir des différents pays, nous sommes contraints de les réaliser à Budapest en utilisant une langue-pont (le hongrois) avec les problèmes de délais et de qualité des traductions que cela suppose.
- d'impression
Le "marché" hongrois ne possède pas encore un réseau de petits imprimeurs en mesure de répondre de façon souple et à bas prix à nos exigences. C'est de là que naissent une bonne partie des défauts techniques encore existants (délais et couts).
d. Fichiers d'adresses
- existants
Sandro Ottoni, Massimo Lensi et Andrea Tuza ont terminé le travail de mise en ordre et de nettoyage des fichiers yougoslaves, hongrois et tchèques. Le même travail est en cours pour ce qui concerne les fichiers russes et polonais.
- nouveaux
Des fichiers russe et tchèque ont été créé ex-novo (ou presque) au cours de ces derniers mois. Un important travail d'insertion a été réalisé également dans le fichier hongrois (hommes politiques, professeurs universitaires, journalistes). Un travail d'insertion semblable est en cours pour le fichier polonais (hommes politiques, journalistes) et pour le fichier soviétique (hommes politiques).
- à repérer
Les réponses qui nous arrivent à la suite de l'envoi de la L.R. nous démontrent qu'en ce qui concerne les fichiers plus "vieux", autrement dit hongrois, polonais, yougoslaves, il est absolumment nécessaire de procéder à un gros travail de renouvellement à travers le repérage et l'insertion de nouvelles adresses. Par ailleurs un gros travail d'enrichissement est nécessaire pour les nouveaux fichiers.
e. "numero unique"
Les traductions tchèque, polonaise et russe du "numero unique" ont été réalisées.
f. revue de presse
Ferenc Parcz réalise depuis peu une revue de presse hongroise. En plus d'une évidente utilisation sur place une sélection de celle-ci sera également envoyée à Bruxelles à Anne Losonczy qui réalisera une conférence "Hongrie" sur le réseau télématique "Agora".
B. En projet
a. le siège
Pour des raisons techniques la liaison modem avec le siège de Budapest ne sera possible qu'à partir du mois de janvier (jusqu'ici les liaisons télématiques étaient effectuées à partir de l'appartement).
b. structures de liaison
Leur renforcement est à l'étude, éventuellement à travers l'installation de mini-ordinateurs munis de modem dans différentes structures périphériques.
c. Lettre Radicale
- Bulgarie
Un premier exemplaire de la Lettre Radicale vient d'être expédié à un nombre encore restreint d'organisations et de personnalités bulgares (édition russe). S'agissant par tradition d'un pays francophone l'expédition de l'édition française est également à l'étude. Il ne nous semble pas opportun pour le moment - pour d'évidentes raisons financières et d'organisation - de lancer une édition en langue bulgare.
- Roumanie
Les tous récents changements nous obligent, en plus de repenser notre approche globale envers ce pays, à nous poser le problème de la diffusion de la L.R. Une hypothèse d'édition roumaine est à l'étude. Sa réalisation dépendra en large mesure des contacts que nous pourrons développer au cours des prochaines semaines.
- Allemagne de l'Est
En l'état actuel des choses il n'existe pas de diffusion de matériel radical dans ce pays. Un premier - et encore modeste - travail de recueil d'adresses a été accompli. Il est prévu dans un premier temps de faire parvenir à ces personnes l'édition anglaise de la L.R.
- Editions d'Europe centrale et orientale existantes
Nous sommes en train d'évaluer différentes hypothèses en mesure de nous faire surmonter les problèmes exposés ci-dessus, et en premier lieu ceux relatifs à l'impression. En particulier nous sommes en train d'étudier avec Andrea Tamburi et Gianni Betto la possibilité de mettre sur pied une structure de composition multilingue qui nous permettrait en plus d'améliorer de beaucoup la qualité esthétique de la L.R., d'en réduire considérablement les coûts grace à une diminution de l'ordre de 50% du papier utilisé.
En ce qui concerne la substance, autrement dit le contenu de la L.R. un travail de réorganisation "journalistique" a été commencé et déjà en partie accompli sous la direction de Roberto Cicciomessere. A partir des différents commentaires reçus il apparait nécessaire d'accentuer encore les réformes déjà mises en oeuvre, et en particulier en ce qui concerne le travail de réécriture des nouvelles concernant le parti radical.
d. fichiers d'adresses
Deux problèmes existent:
- le repérage: il dépend en bonne partie du travail accompli dans les différents pays. Ainsi grace au travail de conviction d'Antonio Stango d'abord et à la tenacité d'Alexander Pronozim ensuite il a été possible de décupler le fichier soviétique. La même chose est valable pour la Tchécoslovaquie où les camarades "locaux" ont réussi avec Paolo Pietrosanti a regrouper une série d'adresses qui se sont déjà révélées comme étant de très bonne qualité. Il faut remarquer également en ce qui concerne la Tchécoslovaquie, l'Union Soviétique et dans une moindre mesure la Pologne, l'apport des lecteurs de la L.R. qui nous envoient des adresses de leurs amis ou des membres de l'organisation à laquelle ils appartiennent.
- l'insertion: pour des raisons évidentes il est beaucoup plus difficile d'introduire dans l'ordinateur des adresses d'un pays qui n'est pas celui du "claviste". Pour cette raison nous sommes en train d'évaluer l'hypothèse de procéder à l'insertion "in loco", avec un transfert ultérieur via modem de ces adresses au centre de Budapest.
e. "numero unique"
L'impression des éditions tchèque et polonaise du "numero unique" sont prévues pour le mois de janvier, l'édition russe pour le mois de février. La traduction et l'impression d'une édition roumaine est à l'étude.
f. revue de presse
Le besoin se fait sentir de façon toujours plus aigue de connaitre de façon substantielle et en temps réel les évènements qui ont lieu dans les principales réalités politiques dans lesquelles nous agissons de quelque façon ou dans lesquelles nous voulons agir. Ce problème n'a pas encore pu être affronté de façon satisfaisante, les informations étant encore pour la plupart liées aux liaisons téléphoniques ou à la presse internationale.
III. Quelques réflexions et propositions
Les questions à l'intérieur et en dehors du parti quant au type de présence et quant à sa présence même dans les pays d'Europe centrale et orientale n'ont pas manqué au cours de ces derniers mois et ne manquent toujours pas aujourd'hui encore. Ce sont des questions qui naissent aussi de la réalité politique, d'une réalité politique qui rarement comme cette année aura été aussi intense, aussi riche de changements.
Si l'on met de côté pour quelques instants l'analyse politique radicale relative à l'Est européen, et si l'on considère seulement les différentes initiatives politiques radicales, nous nous rendons compte en effet comment une partie d'entre elles ont été balayées en l'espace de quelques heures. Ainsi en a-t-il été pour la campagne pour les prisonniers politiques tchécoslovaques qui a vu un important travail de recherche, de traduction et de rédaction terminé durant les journées des événements de Prague, et rendu évidement par la même occasion complètement dépassé. Beaucoup plus récemment la même chose s'est passée sur le front roumain, sur lequel plusieurs initiatives - suggérées par le Conseil fédéral de septembre - étaient prévues tant à Rome qu'à Budapest. Une chose semblable, plus exemplaire encore, s'est passée avec l'initiative de Domenico Modugno et Gaetano Benedetto, une initiative qui a vu partir en fumée en l'espace de quelques heures les signatures déjà collectées (presque deux cent) sur la motion
parlementaire en faveur de la démolition du mur de Berlin.
Il s'agit là de faits qui pourraient nous induire à retenir que quoique le parti fasse ou tente de faire, il ne pourrait qu'arriver trop tard, et être dépassé par les évènements. Ou encore qu'il faut, en essayant à tout prix de prendre de court les évènements, diriger notre action sur les pays où le rétablissement de la démocratie n'a été jusqu'ici que partiellement réalisé (comme en Urss, en Bulgarie, en Roumanie ou en Yougoslavie) ou pas du tout (comme en Albanie). Ou encore qu'il convient de revoir l'essence même de notre présence dans les pays d'Europe centrale et orientale, en la modifiant dans la direction d'un engagement du parti dans ces pays-là qui soit plus "direct", plus "concurrentiel", à la limite donc plus "partitique" et plus "national" également.
Ce sont des évaluations différentes mais qui convergent pour retenir impraticable, dans l'absolu ou eu égard à la manière dont nous avons été capables jusqu'ici de le concrétiser, cet instrument politique transnational, transpartique, que nous avons décidé de construire.
Pour autant stimulantes que puissent être ces évaluations et analyses pour comprendre nos limites de la tentative que nous sommes en train d'accomplir, je crois qu'elles ont le gros défaut de ne pas nous donner les instruments d'analyse et d'action pour affronter une situation substantiellement neuve qui justement parce qu'elle est neuve implique nécessairement un type de présence du parti substantiellement nouveau. Même si cela peut sembler une évidence je crois qu'il est nécessaire de rappeler ici que les incroyables changements qui ont eu lieu en Europe Centrale et Orientale non seulement n'épuisent pas les possibilités - mais aussi l'utilité - d'une présence du P.R. dans ces pays mais la rendent encore plus nécessaire et importante. Même si les pays d'Europe centrale et orientale sont confrontés à de graves problèmes économiques, une action commune de l'Est et de l'Ouest pour affronter de façon nouvelle l'extermination par la faim est aujourd'hui concevable avec de bien plus grandes possibilités de succè
s que celles qui existaient en 1982 quand nous l'exigions publiquement à Prague, Moscou, Sofia, Bucarest, Varsovie et Budapest. De la même façon des actions communes de l'Est et de l'Ouest en faveur d'une défense sérieuse de l'environnement sont aujourd'hui beaucoup plus concevables qu'hier.
A côté de ces raisons "préexistantes", loin d'avoir disparu, en faveur de la création de nouvelles institutions supranationales ou en faveur du renforcement d'institutions supranationales existantes, de nouvelles raisons se sont ajoutées ou se sont manifestées avec une incidence plus grande. Il suffit de penser au problème représenté par le trafic clandestin de la drogue ou à la dégradation accélérée de la démocratie elle-même dans les pays occidentaux. Last but not least les processus de démocratisation en Europe centrale et orientale et le réveil des questions nationales qui y est souvent lié nous mettent avec une force renouvellée face à l'exigence de concevoir en Europe de nouveaux instruments de cohabitation, fédéraux, si nous voulons conjurer une nouvelle balcanisation du continent.
Ce sont là des raisons qui appartiennent toutes à notre patrimoine idéal et de batailles. Des raisons certainement très différentes mais qui peuvent aujourd'hui se s'associer, et non pas s'épuiser, dans une initiative fédéraliste, européenne et nonviolente de notre parti dans et à partir des pays d'Europe centrale et orientale pour une relance qui ne soit pas, ni "de sommet", ni "économiciste" ni "occidentaliste" mais au contraire politique, institutionnelle et démocratique, de la construction des Etats Unis libres d'Europe.
C'est dans ce cadre que la proposition d'adhésion à la C.E. des pays d'Europe centrale et orientale peut contribuer à donner des premières réponses à trois questions d'importance fondamentale:
1. la réorganisation du continent européen
La réorganisation du continent européen en général et le processus - à l'ouest également - d'intégration POLITIQUE européenne, ou mieux encore du projet fédéraliste européen, des Etats Unis d'Europe en particulier sont affrontés de manière complètement inadéquate par la C.E.E et par les pays membres. Des demandes d'adhésion à la C.E.E de la part des pays d'Europe centrale pourraient contribuer à contraindre les pays aujourd'hui membres de la C.E. à se poser en d'autres termes le problème de la construction européenne.
2. la consolidation des processus de réformes en Europe centrale et orientale
Le bon déroulement - et par conséquent pas seulement la consolidation mais la survie même - des processus de réforme démocratique (politique, économique, sociale) en cours dans les pays d'Europe centrale et orientale requiert des garanties politiques, économiques et en termes de sécurité, que seul un organisme supranational, dans le degré et dans la mesure de ses interventions, peut consentir. La Communauté européenne, bien que répondant partiellement aux critères requis, est de toute façon en mesure de donner certaines de ces garanties, ce qui est certainement préférable à l'unique alternative qui semble se développer aujourd'hui: celle de la voie nationale avec ses graves limites dont l'incapacité de contrôler l'invasion désormais programmée des capitaux étrangers n'est certes pas la moindre.
3. La lutte contre la "démocratie réelle", la réforme de la démocratie
Dans la lutte contre la démocratie réelle, autrement dit pour la refondation de la démocratie, les démocraties renaissantes à l'Est peuvent jouer le rôle de miroirs refléchissant les abérrations et les dégénérescences de nos démocraties, et contribuer par conséquent de manière décisive à enclancher un processus dialectique qui permette à la démocratie de dépasser l'état non pas tant de stagnation mais déjà de régression dans lequel elle se trouve. En l'absence de cela le risque est grand de voir rapidement ces nouvelles démocraties s'aplatir sur les "démocraties réelles" de l'Occident.
Les choix politiques de la C.E. et des pays membres dans ces domaines auxquels nous avons assisté durant ces derniers mois et en particulier durant les sommets de Paris et de Strasbourg ont été de signe opposé. Il s'agit de choix absolument decevants, privé de toute ambition politique, des choix qui sanctionnent une triple défaite fédéraliste:
a. le principe-alibi du renforcement de la construction communautaire a été confirmé: "le processus d'intégration européenne concerne avant tout les pays actuellement membres de la C.E.; l'instrument de cette intégration doit rester la C.E., dont les compétences et les pouvoirs sont modifiés au coup par coup, avec l'ajout de nouveaux traités"; l'exclusion d'une phase constituante est ainsi confirmé;
b. le chantage à l'égard des pays d'Europe Centrale est confirmé: "aides oui, mais à la condition que l'on ne parle pas d'adhésion"; sanctionnant de cette manière - meme si implicitement - la validité pour les pays centre-européens du principe d'indépendance nationale non seulement pour affronter la mondialisation de l'économie mais aussi pour résoudre les graves crises dans lesquelles ces pays se trouvent aujourd'hui;
c. le principe de renvoyer sine die toute réforme démocratique des institutions européennes a été confirmé: "d'abord le marché unique, puis la réforme monétaire, et ensuite on verra pour la réforme des pouvoirs du P.E. et les autres réformes";
A la nécessaire recomposition du continent européen les leaders de la C.E. répondent par le replis sur soi, par l'exclusion de toute perspective sérieuse d'implication des pays d'Europe centrale et orientale dans le processus d'intégration politique, avec les risques de nouvelle balcanisation du continent que cela comporte;
A l'indispensable consolidation des processus de réforme en Europe centrale et orientale, les leaders de la C.E. répondent en confirmant la validité d'un principe d'indépendance nationale qu'ils jugent dépassés et qu'ils sont en train d'abandonner;
Aux exigences croissantes de renouvellement de la démocratie, exigences qui émergent tant de l'intérieur des démocraties occidentales que des processus en cours en Europe centrale, les leaders de la C.E.E répondent en renvoyant toute réforme démocratique des institutions européennes à une date ultérieure;
Le doute surgit que l'on assiste là à un spectacle du 19 ième siècle. L'Allemagne en échange d'un espace de manoeuvre renouvellé à l'Est en général, en Allemagne orientale en particulier, consentirait à la France à la fois de conserver son relatif joker politique, et à la fois de placer sous controle "européen" le mark, principale arme offensive allemande. Dans ce schéma la C.E.E en général, la Commission européenne en particulier peut devenir un puissant instrument d'action pour le tandem franco-allemand, à condition - bien évidemment - qu'elle soit le plus possible contrôlable par les gouvernements et le moins contrôlable possible par le P.E.
A partir de cette clé de lecture franco-allemande on peut faire d'autres hypothèses quant à de nouvelles raisons qui plaideraient en faveur du congèlement de toute nouvelle demande d'adhésion à la C.E.E. Il suffit de lire les chiffres des flux commerciaux entre l'Europe centrale et la C.E. pour comprendre que le précaire équilibre franco-allemand serait balayé par l'adhésion de pays dont la moitié des relations commerciales avec la C.E.E. concerne l'Allemagne fédérale. De là à imaginer un pacte implicite: mis à part le renforcement de l'intégration du 13· membre clandestin de la C.E.E. (la D.D.R.) toute autre intégration doit être renvoyée, avec la secrète espérance qu'à ce rendez-vous renvoyé les autres pays de la C.E (et la France en particulier) arrivent en meilleure position. Dans ce cadre également, le congèlement des réformes politiques et institutionnelles de la C.E.E. peut-être "expliqué" par la volonté de la France de porter sinon à terme du moins à un point de non retour le processus de communautar
isation du mark allemand. Il n'y aurait donc rien d'étrange alors à entendre Jacques Delors parler de la possibilité de réformes institutionnelles pas avant 1995 et entendre par contre Kohl, à la fois pour tenter de "monétariser" ultérieurement la concession allemande, et à la fois pour garantir dans le futur un minimum de contrôle allemand sur le système monétaire européen, rappeller la nécessité de procéder à ces réformes (et en particulier celles qui concernent le P.E.) de toute façon avant les élections européennes de 1994.
Nombreux sont les exclus de ce petit-grand jeu diplomatique. Ce sont 350 millions de citoyens de la C.E.E qui assistent au dépouillement de leurs institutions démocratiques nationales respectives sans que corresponde à cela un renforcement même minime des nouvelles structures fédérales européennes. Ce sont 150 millions de citoyens de l'Europe centrale et orientale qui voient s'éloigner la perspective d'affronter leurs crises toujours plus graves et de mettre en oeuvre leurs réformes nécessairement douloureuses dans le seul cadre pertinent, celui communautaire, parce que le seul en mesure de soutenir et de garantir la gradualité et la "stabilité dynamique" nécessaires pour réaliser leur indispensable intégration au marché mondial, et conséquemment pour consolider leurs nouvelles institutions démocratiques. Ce sont aussi de différents états membres de la C.E. qui voient leur volonté d'aller de l'avant sur la voie de l'intégration politique bloquée par les jeux de certains états, des jeux qui ont bien peu de ch
oses à voir avec une dynamique fédéraliste.
Il faut donc imaginer au plus vite des initiatives politiques qui permettent de conjurer les graves dangers qui pèsent aujpurd'hui sur la construction d'une Europe fédérale et démocratique. D'une part donc il s'agit de bloquer la tendance au renforcement de type "élitiste", économiciste et technocratique qui préside toujours plus au "gouvernement" de la C.E.E.; de l'autre il faut bloquer la tentative de faire de la C.E.E. une structure toujours plus occidentale, toujours plus fermée aux nouveaux besoins et aux nouvelles exigences qui ont émergées des processus réformateurs en Europe Centrale.
Il y a me semble-t-il deux lignes directrices sur lesquelles fonder notre action:
1. confirmer les actuelles compétences de la C.E. mais en procédant à une nouvelle répartition des pouvoirs en faveur du P.E., l'ouvrir immédiatement aux adhésions de ces pays d'Europe Centrale et Orientale qui le désirent;
2. Disjoindre du processus d'intégration communautaire le processus d'intégration suivant voulu par les pays actuellement membres de la C.E. (ou d'une partie d'entre eux), en procédant immédiatement à la rédaction d'un véritable traité d'union politique. Un traité qui considère donc aussi ces matières qui devraient etre discutées lors de la conférence intergouvernementale sur l'union monétaire.
Il s'agit donc de mettre sur pied une double structure d'intégration, une structure concentrique pour reprendre l'expression de Jacques Delors, une structure qui aurait cependant son centre non dans l'actuelle C.E.E mais dans une véritable fédération politique et démocratique, autrement dit dans ces Etats Unis d'Europe où de si nombreuses personnes depuis si longtemps l'ont désiré ardemment. Mettre l'accent sur le rôle de ces deux premiers cercles d'intégration n'exclut pas, au contraire, la possibilité pour d'autres structures comme celle du Conseil de l'Europe (qui pourrait permettre la présence de l'Urss) ou bien des accords d'Helsinki (qui en plus de la présence de l'Urss pourrait permettre la présence des Usa et du Canada) de jouer un rôle important.
Cette approche aurait une série d'avantages:
- elle permettrait d'affronter des exigences également fondamentales et seulement apparament contradictoires: le renforcement du processus d'intégration européenne et son ouverture simultanée à tous ceux qui, en dehors de l'actuelle C.E.E. considérent pleinement valables - pour eux également - les raisons qui ont amené les actuels pays membres de la C.E. à renoncer à des pans de leur souveraineté pour mieux affronter les défis de notre temps.
- elle permettrait d'empêcher que le respect d'une de ces exigences ne devienne un alibi pour ne pas affronter l'autre;
- elle permettrait de donner une réponse sérieuse et non différée aux immenses problèmes que les pays d'Europe centrale et orientale doivent et devront affronter;
- elle permettrait de mettre en oeuvre une gestion non différée de la question allemande, grace à l'intégration, au même titre que les autres pays d'Europe centrale, de l'Allemagne orientale dans le processus d'intégration européenne;
- elle permettrait d'éviter que les bouleversements européens - merveilleurs dans la grande majorité des cas - ne deviennent autant d'alibis pour ne pas affronter les autres problèmes, tout aussi fondamentaux, comme ceux bien connus mais toujours plus refoulés du Tiers-Monde en général, de l'Afrique en particulier, comme ceux écologiques, comme ceux de la criminalité politique et commune qui, se nourissant du commerce clandestin des drogues, s'étend au niveau mondial, pourrissant jusqu'aux plus solides systèmes démocratiques.
Tel me semble être le défi (même si certainement pas tout le défi) que nous devons relever. Notre problème est celui de comprendre par où commencer, recommencer et continuer, par où et sur quoi mobiliser nos énergies et celles d'autrui, pour qu'au moins d'un pouce par jour nous allions dans la bonne direction.
Peut-être par carence, peut-être par "déformation hongroise", peut-être parce qu'il s'agit en effet du chemin le plus praticable, je suis convaincu que la Hongrie peut constituer dans le court terme un terrain fertile, le point à partir duquel lancer ce défi, à relancer ensuite - rapidement et de manière concertée - à la Tchécoslovaquie, à la Yougoslavie, à la Pologne, à l'Allemagne Orientale, à la Bulgarie, à la Roumanie. Les conditions politiques et institutionnelles qui, si quelques-unes parmi les forces politiques faisaient propre cet objectif, pourraient permettre de donner une impulsion décisive à la construction européenne, existent aujourd'hui en Hongrie. Il existe en effet une large prise de conscience tant parmi les gens qu'au sein de diverses forces politiques - d'opposition et de gouvernement - quant à l'importance que pourrait revêtir pour la Hongrie sa rapide et pleine adhésion à la C.E. Il existe aussi un instrument, unique pour le moment dans tout le scenario est-européen, celui du referendum
, qui pourrait transformer cette conscience en une très forte manifestation de volonté politique, dont les responsables politiques de la C.E. pourraient difficilement ne pas tenir compte.
Le problème est celui de convaincre les forces politiques déjà engagées dans la campagne électorale. Le problème est celui de convaincre au moins quelques-unes d'entre elles qu'il s'agit aussi d'un puissant instrument électoral, parce que l'argument de l'adhésion de la Hongrie représente plus que tout autre argument, une option claire, immédiate, directement intelligible quant au futur de ce pays. Le problème est celui de mener à terme cette action de conviction durant les prochains jours, durant les prochaines semaines. Et c'est ici que peut-être décisif l'apport de ceux qui au sein de la Communauté, dans les Parlements nationaux comme dans le Parlement européen, considèrent que cette voie vaut la peine d'être poursuivie. Parce que l'adhésion pleine et décidée de dizaines, de centaines de parlementaires, de personnalités "internes à la C.E." peut contribuer de manière décisive à dissiper le sentiment savamment diffusé et cultivé par les divers ministres et par les différents responsables de la Commission eu
ropéenne selon lequel il serait tout à fait innopportun, voire à effet contraire pour la Hongrie et pour les autres pays de l'Europe centrale introduire dès à présent une demande d'adhésion:
Tout aussi déterminant serait dans ce cadre également, si autour du radical et député portugais George Pegado Lis, des dizaines de parlementaires d'un pays pour lequel, au sortir de la dictature, la perspective européenne a été déterminante, d'un pays pour lequel l'appartenance à la C.E.E. a été et est déterminante, prenaient une position nette en faveur de l'adhésion de la Hongrie, en faveur de l'organisation de ce referendum. Non moins déterminante pourrait-être l'oeuvre de persuasion du parti communiste italien à l'égard du parti socialiste hongrois quant à la marginalité d'une demande d'adhésion à l'internationale socialiste et par contre de l'importance fondamentale d'une demande d'appartenance à la C.E. Il est inutile de s'étendre sur l'opportunité d'organiser des actions semblables, également reliées entre- elles, dans les Parlements des autres Etats membres, et en particulier dans le Parlement italien, dans le Parlement d'un pays qui pourrait, si cette folie devenait réalité dans les prochaines semai
nes, détenir la présidence de la C.E. au moment de la demande formelle d'adhésion de la part de la Hongrie.
Quant à nos amis hongrois, tchèques, roumains, yougoslaves, polonais, soviétiques, il n'y a pas le moindre doute parmi nous quant à la fondamentale importance de leur engagement non seulement dans une telle bataille mais aussi dans celle pour la vie de ce nouvel instrument politique nonviolent, transnational et transpartique que nous sommes en train d'essayer de construire, pour la vie donc du parti radical en 1990
CE TEXTE, POUR DES QUESTIONS DE TEMPS,
N'A PU, LUI NON PLUS, ETRE REVU ET CORRIGE.