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Pannella Marco - 28 febbraio 1990
PANNELLA: "JE ME DENONCE POUR OUTRAGE A LA MAGISTRATURE"
Contre les "faux quotidiens" de la presse

par Marco Pannella

SOMMAIRE: Puisqu'il n'a a pas de jour sans que ne se vérifie une lacération de l'image, de l'identité d'un sujet public, il est nécessaire de reprendre la vieille polémique en matière de défense de l'image, de l'identité et de l'honorabilité. Pannella déclare qu'il veut se dénoncer et d'intenter "une action en justice pour dommages", saisissant l'occasion d'un article paru dans le "Corriere Della Sera" qui le fait entrer en polémique avec G.Mattioli qui lui a attribué des paroles et des concepts à l'opposé de ceux qu'il avait effectivement émis.

Pannella corrige donc la fausse information fournie par la presse en déclarant:

1) dès le mois de juillet il propose que les listes Nathan ne doivent inclure, en ligne générale, ni forces vertes ni antiprohibitionnistes;

2) de Listes Nathan on ne peut guère parler que dans les cas de L'Aquila et peut-être Venise et Teramo, etc...

3) Les radicaux en tant que tels ne se présentent pas aux élections nationales ou internationales;

4) ce qui se profile dans les Abruzzes est l'esquisse d'un nouveau, grand Parti Démocratique, alternatif au régime.

Il déplore enfin l'attitude aveugle et peu généreuse des autres forces politiques, et en particulier du Pci (et en particulier de ses chefs) à l'encontre du Parti Radical.

(IL GIORNALE D'ITALIA, 2 Février 1990)

Le banditisme d'un certain journalisme n'a pas de limites; la falsification ponctuelle, criminelle, insoupçonnable, devient une règle. La loi sur la presse en matière de défense de l'image, de l'identité et de l'honorabilité n'est même plus évoquée par les victimes de calomnies et de diffamations, tant cela semble désormais inutile. La justice pénale, dans ce domaine, est bien pire que celle de tout autre époque, y compris la fasciste. Cela fait des années que je le répète, et personne ne songe à me dénoncer pour outrage à la magistrature. J'ai donc pris la décision de me dénoncer afin de démontrer en Cour D'assise la vérité scandaleuse et mortelle de nos inutiles accusations.

Il n'est pas de jour sans qu'une lésion de l'image ne se vérifie. Irréparable. Aujourd'hui, dans le "Corriere della sera", on me met en polémique avec Gianni Mattioli, en m'attribuant entre guillemets des paroles et des concepts à l'opposé de ceux que j'ai émis à l'égard du leader Vert, notre camarade et membre de l'internationale fédéraliste et pour l'environnement, et de son Conseil Fédéral.

Ce journal, dans le secteur - ou plutôt: dans la mafia particratique - qui s'occupe du monde vert, ne fait que désinformer, pousser à la rixe par le mensonge. Je donne mandat donc à mes avocats d'intenter immédiatement une action en justice pour dommages, à partir du mensonge du quotidien d'hier, à l'encontre des responsables de cette affirmation diffamatoire et lésionnaire de mon identité.

Cela étant dit, j'entends préciser une fois pour toutes ma position, appuyée par de rigoureuses prises de positions publiques, à propos d'élections administratives et autres.

1) Dès le mois de juillet j'ai publiquement proposé que les Listes Nathan n'incluent pas, en général, ni les forces vertes ni les antiprohibitionnistes. J'ai confirmé cette position à chaque occasion, au Conseil Fédéral, au Congrès italien du PR, au Congrès du Cora. Les menteurs et les imbéciles qui font semblant de l'oublier et qui m'attribuent la position opposée ne sont, justement, que des menteurs ou des imbéciles, et souvent, les deux à la fois.

2) De Listes Nathan qui méritent ce nom, je n'en vois pour le moment que peu ou prou. L'Aquila, si le Pci national arrête de se confronter à cette initiative (inspirée par les communistes de L'Aquila) avec le style des autres qui entachaient, eux en premier, l'année dernière, la crédibilité de ce qu'ils semblaient proposer. Venise, probablement. Tandis qu'à Teramo une proposition politico-électorale est en train de se renforcer par une extraordinaire nouveauté réformatrice, et l'on ne peut exclure que dans les Abruzzes d'autres surprises analogues et rares ne se produiront.

3) Le moment est venu que tout le monde se souvienne et tienne compte que le Parti Radical, et les radicaux en tant que tels, ne se présentent pas aux élections nationales ou internationales. Et que tout le monde sache que nous sommes tous des radicaux à plein titre, sans aucune possibilité de gradations ou d'"égalités" dosées.

Sans préjugés de ce qui pourrait arriver après le Congrès communiste de Bologne, sur lequel il est bon d'avoir des espoirs mais pas des illusions, je ne vois pas pour l'instant de raisons suffisantes pour modifier les analyses et les objectifs que j'ai exprimé et proposé avant les élections européennes, durant et après. Je vois de nouveau très bien Rome ou Reggio Calabria, même ce qui se profile dans la politique italienne à travers les Abbruzes politiques constitue une première, concrète préfiguration de ce que les laïques, hier, et le Pci - semble-t-il - aujourd'hui, ont proposé: la création en Italie d'un nouveau, grand Parti Démocratique, alternatif au régime et au système particratique, post-communiste autant que post-démochrétien, post-libéral autant que post-socialiste.

L'attitude aveugle et peu généreuse à l'encontre du Parti Radical de la part de la majorité des partis, en commençant par ceux qui prennent en charge le présent et le futur du Parti Communiste, des dirigeants du Pci qui continue d'être le seul qui tente à l'encontre du PR de lui ériger une sorte de Mur de Berlin, pour empêcher les communistes de s'y inscrire, et en ce qui me concerne, les motive plus que tout autre chose. Voilà. Pour ce qui me concerne, s'il y a une ligne de démarcation c'est celle qui partage au maximum quelques centaines de personnes, pas plus qu'une douzaine au niveau des responsables politiques, d'une part, et toutes les autres de l'autre; d'une part celles qui vivent la priorité radicale et de l'autre celles qui la refuse dans les faits. Là aussi la ligne de partage ne partage pas les radicaux inscrits et les démocrates non-inscrits: la priorité radicale est rare en effet, même chez les camarades de parti, du moins à son "sommet".

 
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