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Benedetto Gaetano - 2 marzo 1990
Le véritable enjeu
par Gaetano Benedetto

SOMMAIRE: L'auteur pense que les Listes Vertes n'ont pas réussi à se renouveler et à valoriser les différences qui les séparent des autres partis, puisque il n'y a pas eu de rapport avec les associations écologistes, qui devaient elles,suppléer par leur action, à l'initiative pratiquement inexistante des Listes. Les évènements qui ont eu lieu durant cette dernière année entre Verts du "Soleil qui rit" et Verts "Arcobaleno", à propos de la refondation du Monde Vert, ont provoqué deux formations transversales: celle qui a opposé une résistance d'acier et celle qui au contraire, a trouvé dans les rapports avec les Verts Arcobaleno, une grande opportunité de renouvellement. Il faut persévérer dans la voie de l'unification. (Notizie Radicali N·51 du 2 Mars 1990)

Ce sont les Listes Vertes elles-mêmes qui admettent qu'elles n'ont pas réussi à représenter le monde écologiste si diversifié et contradictoire, et par conséquent, qu'elles n'ont pas encore réussi à donner une forte réponse politique à la poussée écologique qui émerge de la société. Malgré cela, les Listes Vertes ont démontré qu'elles sont absolument incapables de se renouveler, et la valorisation des différences -qu'elles avaient proclamé comme principe inaliénable- au moment de sa mise en pratique, est devenue une question préjudicielle insurmontable.

Les évènements complexes qui ont eu lieu entre les Verts et les Verts Arcobaleno durant cette dernière année, ont provoqué deux formations: d'une part, celle qui essayait des solutions pour la refondation du Monde Vert et qui demandait des réponses politiques sur les programmes et les objectifs proposés, de l'autre celle qui utilisait toutes les chicanes procédurières du statut démentiel de la fédération des listes vertes, pour opposer une résistance d'acier. Ces deux formations ne sont plus identifiables dans les listes vertes et dans les listes Arcobaleno, elles sont devenues transversales, surtout à cause de la conjonction de deux intérêts opposés: celui des listes vertes locales, qui voyaient se compromettre leur petit système de pouvoir souvent en fonction des accords et des négociations avec les partis de la majorité (représenté par Rosa Filippini, Mario Signorino et Alfonso Pecoraro qui adoptent des positions "souples" à l'égard du Pentaparti et ses juntes), et celui du groupe de Mario Capanna, q

ui voyant l'élément vert comme un nouvel élément de contradiction et d'opposition politique, essaye en fait, une confluence qui, après la scission de Dp, est l'instrument essentiel au maintien d'une leadership (la sienne) et de l'occupation de quelques centaines de places aux prochaines élections, places nécessaires pour la survie du groupe-même.

Une autre transversalité s'est vérifiée dans la direction opposée: un grand nombre de représentants des Listes ont trouvé dans les rapports avec Arcobaleno, un élément fondamental de débat et une formidable opportunité de nenouvellement. Cela a coïncidé, singulièrement mais significativement, avec l'inscription au PR de responsables verts prestigieux comme Mattioli et Lanziger, et de certains portes-parole nationaux des Arcobaleno comme Gabriella Meo (représentante des associations écologiques et de la ligue pour la protection des oiseaux) et Stefania Ferretti (provenant de Dp). Ce geste -qui a été la reconnaissance attribuée au PR pour le rôle de renouvellement qu'il joue dans la politique italienne- a été vu par certains comme une sorte de "chapeau" que les radicaux auraient mis sur les verts arcobaleno. A ce propos il faut mettre les choses au point. Le PR étant le précurseur de la politique écologique dans notre pays, il n'a certainement pas besoin de trouver des instruments ou des légitimations ch

ez les verts; outre cela, il pense que ce que les Listes Vertes sont en train de faire, c'est le gâchis épouvantable d'un énorme patrimoine et d'un énorme potentiel. Cette réflexion, au moment où le PR se transforme et devient autre chose qu'une formation politique électorale, a fait que, subjectivement, non pas en tant que parti, certains radicaux ont lancé des initiatives incisives dans le monde vert. Il faut cependant que soit bien clair le fait que cette réflexion a été faite de la même manière, par ceux qui, du côté de Dp ont partagé le parcours Arcobaleno et par conséquent, l'union faite, celle-ci dans le respect et dans la valorisation des différences, a été basée sur la confrontation constante et sur le respect total. L'ouverture du monde vert à de nouveaux thèmes, la possibilité de placer les verts dans un débat institutionnel dont ils ont été jusqu'ici coupablement laissés à l'écart, un débat politique non-axé sur les données électorales, une gestion des rapports de manière transparente et univoque

, sont tout ce que les Arcobaleno ont essayé de donner. Ceux qui voit la prévarication, voit donc uniquement la faiblesse des positions politiques dont ils sont les vecteurs.

Il existe un problème de fonds dans le monde vert, c'est le rapport avec les associations écologiques. Si l'on exclue la Lega Ambiente (Ligue pour l'environnement), toutes les autres associations ont permis sans intervenir, que les Listes Vertes opèrent- et par conséquent utilisent- sur cet élément de conscience civile produit par leur travail et leur initiative. Les Associations se trouvent donc dans la situation paradoxale de suppléer, par leur propre action, à l'inexistante initiative des Listes, et de ne pas pouvoir, en plus, capitaliser le consensus qu'elle créent.

D'autre part, les Listes utilisent un symbôle qui dans l'opinion publique est identifié avec les verts indépendamment de ceux qui le représentent: par ex. beaucoup d'électeurs croient encore que les Associations ont un rôle direct dans la gestion des Listes. Il n'en est pas ainsi, et surtout il n'en est pas ainsi non seulement par non-engagement politique des Associations qui, au contraire, se sont toujours déclarées disponibles pour collaborer sur des programmes spécifiques ou sur des projets bien précis.

Un éclaircissement éloquent vient de l'affaire du financement public perçu par les Listes Vertes qui se monte au total à 8.604.463.777 de lires, outre les intérêts bancaires. Un tel financement, qui ne peut pas être utilisé par les Listes à des fins internes, pouvait constituer le mécanisme avec lequel les Listes "restituaient", en termes d'initiative et donc de renforcement de l'oeuvre menée par les Associations, un capital obtenu grâce à l'oeuvre d'un monde épars et ne coïncidant pas avec les listes-mêmes. Nombreux sont ceux qui sont convaincus que cet argent est congelé, mais en regardant bien les bilans des Liste on découvre que 5.176.562.088 de lires ont déjà été dépensés ou investis et que les intérêts bancaires ont été utilisés pour la coordination des listes.

Ce qui pouvait être une grande opportunité a donc été dispersé dans une multitude de petites choses, non pas gérées par les Listes elles-mêmes, mais par des représentations de celles-ci, pour des initiatives que personne n'a vu et que l'opinion publique a ignoré. Maintenant, on va quand même aux référendums, batailles historiques et centrales de l'initiative écologiste, et les listes ne sont pas en mesure de faire face, surtout à cause de leur mauvaise volonté, aux nécessités inéluctables d'une campagne qui, par ex., de la part des chasseurs se voit affecter environ 20 milliards de lires.

Comme l'on peut voir, le problème central est évidemment qu'il y a des gens qui pensent avoir trouvé la manne politique sous le "soleil qui rit". Il faut donc persévérer dans l'oeuvre de refondation qui a été entreprise, en cherchant une unité sur la base de comportements et de programmes qui différencient vraiment, même dans le style, les Listes Vertes du reste des partis.

L'enjeu n'est pas ces élections, mais la possibilité de poursuivre des objectifs historiques comme par exemple la nécessité d'un nouveau système de développement compatible avec les urgences de l'environnement. En attendant il y a des gens qui préparent les listes.

 
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