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Stanzani Sergio - 27 aprile 1991
La forme du Parti: Introduction de Sergio Stanzani au Séminaire de Rimini, 27-30 Avril 1991

SOMMAIRE: Un séminaire du Parti Radical a eu lieu à Rimini du 27 au 30 Avril 1991. Les thèmes ont été les suivants:

a) la forme du Parti dans la démocratie réelle continentale, et en particulier la situation italienne; partis et réforme institutionnelle;

b) la forme du Parti, ses règles, le projet transnational et transpartite en relation avec la situation italienne, la proposition du Parti radical;

c) Parti radical, les forces politiques italiennes, la proposition d'une constituante démocratique.

Dans son introduction au Séminaire, le secrétaire du PR, sergio Stanzani, souligne certaines caractéristiques particulières du Statut de 1967 et l'objectif constitutif du PR: donner forme à l'idée transnationale.

1. Dans cette introduction, je dois remercier avant tout tous ceux qui ont répondu à notre invitation: les représentants du monde scientifique et culturel, politique, les inscrits au Parti radical qui, dans différents groupes, opèrent dans les institutions ou qui ont assumé les plus grandes responsabilités au service du Parti, et enfin les camarades qui collaborent avec nous dans l'engagement de faire le nécessaire pour en assurer l'existence.

Mes remerciements, nos remerciements les plus sincères à toutes ces personnes.

2. Préciser les raisons de ce séminaire, avec ces thèmes, c'est ce que fait le Président du Conseil Fédéral, Marco Pannella, dans sa relation.

3. A mon avis, cette rencontre - sur la forme du Parti dans la démocratie réelle continentale, sur la proposition transnationale et transpartite du Parti radical et sur le rapport entre Parti radical, les forces politiques italiennes, la proposition de la constituante démocratique - doit partir d'une question centrale - liée au concept même de démocratie et à l'analyse que le Parti radical a faite depuis la résolution du Congrès de Florence en 1985 - qui constate l'impossibilité, en Italie, d'exercer les droits démocratiques, au détriment des garanties constitutionnelles et qui a eu du reste, un important "précédent" avec la campagne de la grève du vote promue par le Parti radical aux élections politiques de 1983.

Démocratie signifie choix entre des options différentes. Si l'on ne connaît pas les termes de l'enjeu, s'il n'y a pas de conditions d'égalité au départ entre les forces concurrentes, si l'on ne garantit pas concrètement au citoyen la possibilité de connaître pour délibérer, il n'y a pas non plus les fondements indispensables dans la praticabilité démocratique, le choix n'est guère possible, les conditions pour l'exercice effectif de la liberté que la démocratie doit garantir à tous les citoyens n'existent pas.

Si ce sont les grandes puissances, publiques et privées, qui conditionnent et gouvernent, de facto, avec la suprématie des moyens d'information, le consensus ou la dissension, qui provoque ou enlisent les scandales, qui déterminent ou annulent le succès des partis et des hommes politiques, en un mot, qui se constituent en factions, les fondements-même de l'Etat démocratique vacillent: le Gouvernement, le Parlement, le pouvoir judiciaire.

Aujourd'hui, en effet, à l'Est comme à l'Ouest, la conquête du droit de présenter des listes, voter, élire un Parlement, ne signifie pas conquête de la démocratie.

Il ne fait aucun doute en effet, qu'aujourd'hui, l'exercice effectif de la liberté en démocratie passe à travers le droit à l'information, à la règlementation du pouvoir de la presse, des medias et de l'information télévisée, avant tout.

Sans règles qui garantissent le droit des citoyens à une information "contradictoire", correcte, ouverte et accessible aux diverses tendances culturelles et politiques, sans un règlement qui protège la collectivité de la manipulation de l'information et qui garantisse entre-autre le droit à l'image et à l'identité de chaque citoyen et des groupes organisés, sans le respect des garanties élémentaires essentielles, sans la certitude du droit, sans le respect effectif des lois qui le sanctionne, sans l'égalité des citoyens devant la loi, l'Etat de droit entre en crise et la démocratie est supprimée.

Ce sont des considérations évidentes desquelles on ne peut faire abstraction pour affronter la question de la forme du Parti.

4. D'autre part, il n'y a pas que la situation italienne qui rend actuelles ces considérations.

Et les radicaux - inventant encore une fois un terme inédit - ont opposé au socialisme réel, entendu comme dégénérescence de la forme-parti dans les pays de l'Est, la démocratie réelle, entendue comme dégénérescence non seulement de la forme-parti, mais aussi du système politique, dans les pays occidentaux de l'Europe continentale.

Le processus de crise dans ces pays de l'occident se détermine lorsque le pouvoir, au lieu d'être un moyen de gouvernement démocratique, devient le but exclusif de l'action politique et, par conséquent, le parti, instrument de promotion et d'organisation du consensus destiné à réaliser des objectifs et des programmes de gouvernement, devient le siège principal d'occupation du pouvoir. En Italie par exemple, les partis sont déjà devenus des lieux dans lesquels le pouvoir opère, à l'intérieur et à l'extérieur des institutions, selon des règles et des modalités en fait étrangères et même en contraste avec les Lois: la démocratie réelle s'oppose en Italie à la démocratie comme la constitution matérielle s'oppose à la constitution officielle.

Dans le continent européen une situation paradoxale se dessine: lorsque les dirigeants de l'Est européen, à cause de l'échec du communisme, sont poussés à choisir des formes diverses de la vie civile et politique, et que se créent des espoirs, des tensions et le débat sur les valeurs occidentales de liberté, droit et justice, sur la réalisation de la démocratie, ces mêmes valeurs risquent de perdre leur force à cause de la dégénérescence du système politique en occident et par conséquent de la forme-parti.

5. Dans cette situation, une question se pose, me semble-t-il.

Le futur de l'humanité, son existence, son progrès, sont liés à la capacité d'afronter et de résoudre les problèmes qui ont une dimension planétaire: si cette conviction se fonde dans le savoir, elle est bien loin de se fonder dans le pouvoir.

Par conséquent, l'espoir de gouverner ces problèmes et de surmonter positivement cette contradiction, est confié à la capacité de la politique. Capacité qui ne peut être autre chose qu'une conquête de la démocratie.

Si l'on se limite à l'Europe, la résistance à l'exigence de mettre des termes à la souveraineté des Etats nationaux et la poussée destrucrice des nationalismes dans les pays de l'Est, constituent un grave obstacle à l'affirmation de ces processus de conquête démocratique auxquels est confié notre salut commun.

Dans ce contexte, en relation avec les thèmes de cette rencontre, la question suivante se pose: l'effectif engagement du citoyen et sa participation active à la politique, et par conséquent à l'élaboration des propositions, à l'activité pour les promouvoir, les opposer et les affirmer, à l'accomplissement de choix responsables, lorsque cela dépend des partis, de leur fonction et de leur capacité d'organiser le consensus? Selon quels principes, quels critères, quelles modalités, quels rapports droits-devoirs et quelles garanties réciproques, quel modèle, théorique et d'organisation, la forme-parti peut-elle aujourd'hui contribuer et déterminer la constitution et l'affirmation des processus de conquête démocratique nécessaires pour le salut des hommes et des femmes de cette société?

6. Dans cette rapide introduction sommaire je n'entends pas fournir de réponse. Permettez-moi seulement de faire allusion à la contribution que le Parti radical a donné - avec une intuition extraordinaire - en esquissant les aspects essentiels de la forme-parti. Il s'agit d'aspects relatifs à des principes, des critères et des modalités auxquelles se tenir pour définir un moyen, un instrument d'action politique, capable de promouvoir, alimenter, régler et garantir la confrontation et l'affrontement en démocratie.

En vue de ce séminaire, j'ai relu la version du statut original du parti radical approuvée au Congrès de Bologne de 1967.

J'attire l'attention sur un unique aspect de cette version car j'estime qu'elle montre le caractère particulier du modèle que nous avons proposé et qu'elle précise un élément essentiel de ce "segment de théorie de la praxis" conçu par nous et qui se repropose aujourd'hui dans toute son actualité.

Il s'agit d'un modèle théorique, mais pas abstrait, pour organiser concrètement la participation des citoyens à la lutte politique, en leur demandant leur engagement direct pour la recherche de ce qui peut les unir, dans la confrontation et dans le respect des diversités spécifiques.

Cette version tend en effet à assurer avec grande attention, surtout au sein du Parti, le déroulement du processus démocratique comme condition constitutive préliminaire.

Les normes statutaires posent, à tous ceux qui veulent s'inscrire, trois conditions seulement: l'acceptation du Statut, le versemet de la quote-part individuelle, l'engagement à adhérer ou à constituter des associations radicales, selon "leurs propres intérêts politiques, culturels, syndicaux ou autres".

Un engagement essentiel que celui de s'associer, et que la personne qui s'inscrit doit assumer dans le respect le plus absolu dans la plus grande liberté de choix des objectifs, des initiatives à entreprendre et des activités à mener, qui ne peuvent en aucun cas être conditionnées par les organes du parti. Seules les décisions adoptées par le Congrès avec la majorité des 3/4 des inscrits sont contraignantes pour les associations, mais elles constituent un engagement supplémentaire - mais pas secondaire - qui complète mais ne remplace pas les engagements librement choisis par chaque association en cohérence avec ses propres objectifs.

Avec ces normes, ce sont les associations radicales, reconnues par le statut comme élément constitutif du parti, qui sollicitent, et expriment les "différences" et qui à travers une spécificité propre, une initiative propre et une activité propre, constituent le facteur créatif et dynamique du parti et déterminent en son sein des positions et des propositions alternatives, destinées à se confronter, chaque année, dans ce qui est le seul moment délibératif unitaire: le Congrès.

Au Congrès les participants sont invités à choisir entre des propositions diverses, chacune élaborée par une associacion différente, qui la soumet au Congrès, fort des initiatives prises, de l'activité exercée, des résultats et de l'expérience acquises.

De toutes ces propositions, seulement celle qui trouve un grand consensus peut prédominer, et qui constitue donc déjà en soi une garantie pour l'acceptation de tout le parti et des autres associations. Celles-ci, même si "battues", restent libres de poursuivre leur propre activité, avec leurs propres objectifs, qui pourront être reproposées au congrès suivant, comme choix unitaire du parti; congrès que les organes du parti sont tenus par le statut de convoquer chaque année, à échéance pré-établie.

Cette conception "dynamique alternative continue et permanente" de la vie du parti, n'engage pas uniquement les inscrits et les associations radicales, mais elle est ouverte à d'autres individus et associations, qui peuvent adhérer aux choix du parti, sur des objectifs déterminés et même uniquement pour des périodes limitées, avec de grandes possibilités d'intervention, dans les sièges statutaires, sur le sujet politique des décisions à prendre.

Le modèle dont s'inspire le statut est, en effet, fédératif et non pas uniquement fédéral, et cela en souligne la souplesse et la mobilité.

La dynamique alternative de la vie du parti dans son ensemble est garantie par le pouvoir réservé aux organes exécutifs. Pouvoir qui est absolu en ce qui concerne la responsabilité de réaliser les décisions adoptées aux 3/4 par le Congrès (le parti radical, dès sa constitution, a toujours élu son secrétaire et le trésorier directement au congrès), et qui est nul en ce qui concerne l'inscrit et les associations (il suffit de rappeler que l'on peut sortir du parti radical par le simple fait de ne pas s'inscrire l'année suivante).

Le statut original du parti radical veut assurer - surtout en son sein - la confrontation démocratique, comme condition essentielle pour être, à son tour, instrument, moyen pour affirmer la démocratie dans le pys.

Evidente est en effet l'attention consacrée par ce statut pour rendre explicite dès le début, au moment de la constitution de chaque association, les raisons et les termes de la confrontation au sein du parti. Raisons et termes qui se placent du reste dans un rapport opérationnel - d'initiative militante et pas seulement de témoignage et d'affirmation idéale - avec les exigences de la société sivile et avec les intérêts légitimes qui s'y opposent.

La confrontation est alimentée par ces différentes raisons et par les résultats de l'action de chaque association. A ces raisons et résultats se relient directement les solutions de gouvernement et de gestion du parti (le secrétaire et le trésorier et les équipes respectives de travail sont élus et ratifiés par le Congrès avec des votes distincts et séparés).

Avec ces articulations - compte-tenu également des échéances annuelles de tous les mandats - il se pose un sérieux obstacle pour la constitution d'une structure bureaucratique de parti avec un pouvoir propre et, surtout, pour la formation d'oppositions internes, adressées essentiellement à l'occupation et à la répartition du pouvoir.

Le modèle fédératif tend, avec l'adhésion, à rendre explicites les rapports du parti avec les organisations externes, la plupart du temps non seulement ambigües et peu claires, mais aussi sources de véritables négociations clandestines et de chantages.

7. J'ai rappelé cet aspect du statut original du parti radical parce qu'il me semble significatif d'indiquer à la fin, dans la carence fondamentale de conditions internes de pratique démocratique dans les partis, l'une des raisons qui me semblent essentielles en relation au thème de la "forme-parti" et à la crise des systèmes politiques, de la démocratie réelle en Italie et dans les pays de l'Europe continentale.

Il me paraît évident que - s'il en est vraiment ainsi - le parti, entendu comme moyen pour réaliser un système politique effectivement démocratique, ne garantissant pas de conditions de développement démocratique, ne répond pas aux raisons de son existence.

Le Parti radical approuva ce statut en 1967, avec la conviction d'offrir une contribution théorique et une proposition politique à toute la "gauche", pour en favoriser le travail en commun, dans le respect de la diversité de chacune des composantes, en dehors et au-dessus de toute présomption hégémonique.

Nombreux sont les autres aspects qui distinguent et caractérisent ce statut. Entre-autres:

- les normes relatives aux moments électoraux et le rapport de séparation entre les inscrits élus, le parti et ses organes;

- l'autofinancement et le refus du financement public;

- la reproduction, l'accentuation, du modèle fédératif et des données d'autonomie, au niveau régional et local.

En rappelant ce modèle et le statut original du parti radical, je n'entendais pas le proposer comme l'unique ou le meilleur; je l'ai fait uniquement pour fournir une contribution à cette rencontre, qu'en tant que secrétaire de parti, il m'a semblé juste de faire.

8. Au début de cette introduction, j'ai posé une question que j'ai défini centrale et qui est une raison de cette rencontre: la dimension supranationale dans laquelle se place la démocratie comme facteur indispensable pour affronter et résoudre les problèmes planétaires qui mettent en danger l'existence des êtres humains; le poids de la démcratie réelle sur l'Europe continentale; l'irresponsable, l'aveugle égoïsme des états nationaux et l'inconsciente exacerbation des nationalismes, ainsi que la crise du système politique et l'impraticabilité démocratique en Italie.

Il s'agit d'une question qui est aussi à l'origine du parcours qui a marqué l'existence du parti radical depuis plus de cinq ans.

Ce sont les sujets émergés au fur et à mesure de notre analyse qui ont déterminé la conviction de l'impossibilité pour le parti de conserver sa propre identité, de sauvegarder ses valeurs, les raisons, la signification de notre existence, de notre histoire, sans remettre en discussion la vie du parti, sa manière d'être.

Discussion qui, comme vous tous, je pense, a conduit - du Congrès de Bologne en janvier 1988 à celui de Budapet en avril 1989 - d'abord à prendre puis à confirmer et à reconfirmer la décision de devoir être le premier parti transnational et transpartite, à renoncer de présenter, en tant que tel, des listes aux élections dans le cadre national, en Italie comme ailleurs.

Cela a été un parcours extrêmement difficile, très ambitieux, impraticable peut-être, mais qui est, je pense, en ce qui nous concerne, dans les limites de nos forces, de nos capacités, le seul qui puisse répondre aux exigences de notre temps, et au respect de notre manière d'être.

La décision d'engager jusqu'à l'ultime ressource nos énergies en donnant corps et vie au parti radical transnational et transpartite, a déterminé au cours de ces deux dernières années, l'exigence, inévitable, d'une rupture dans la continuité de la vie du parti, rendue évidente par l'actuelle situation statutaire extraordinaire avec la prise des pleins-pouvoirs du congrès et, par conséquent, de la part du premier secrétaire, du trésorier, des présidents du parti et du Conseil fédéral, qui, avec la suspension de tous les autres organes, a réduit le parti en tant que tel à ces quatre personnes. La délibération du Congrès leur confie le mandat d'établir la normalité statutaire, en convoquant le XXXVIè Congrès, uniquement s'il se vérifie des conditions telles à rendre la perspective d'une force politique transnationale, raisonnablement envisageable.

Cette rupture dans la continuité de la vie du parti a déjà produit des conséquences considérables: du redressement de la crise économique et financière, à la suspension des activités en Italie, du relancement des inscriptions - brusquement interrompu par la "crise du Golfe" - à l'inévitable désengagement dans l'activité du parti des inscrits et des militants, y compris les représentants les plus significatifs et qualifiés, autres que les "quatre".

En négligeant ici tout autre référence à la situation, encore très grave, dans laquelle se trouve le parti, il me semble que l'effort accompli, nécessairement fragmentaire et discontinu, pour lancer le processus de reconversion et de recomposition du parti, fournit les premières indications non étrangères au thème de la "forme-parti" et aux modèles possibles de référence.

En Italie, l'engagement associatif renouvelé de la part des inscrits, et, entre autres, de nombreux inscrits représentatifs, peut constituer un premier pas dans une directions qui peut contribuer activement au développement de ce processus si, bénéficiant d'un lancement en grande partie "italien", l'on se fixera un objectif précis et une référence sûre dans la perspective et dans l'engagement transnational et dans la croissance transpartite.

D'autre part, ce n'est pas un hasard si le premier secrétaire du parti s'abstient, ici aussi, d'entrer dans le vif du sujet des questions qui touchent plus directement à la situation politique et à la crise du système en Italie.

Ce sont des indications qui, bien que limitées et encore insuffisantes, rappellent les aspects du statut original du parti que je viens de rappeler et qui pourraient révéler leur utilité dans l'esquisse du modèle du parti nouveau - transnational et transpartite, nonviolent, environnementaliste et écologique, fédéraliste européen, libéraldémocratique, libertaire, laïque, antiparticratique, à adhésion directe - que nous devons réaliser avec toutes nos forces.

La reprise de ce modèle pourrait peut-être contribuer à nous faire accomplir ce saut de qualité qui est nécessaire, mais qui, seulement avec l'apport des autres, avec le vôtre, de tous ceux qui n'étant pas inscrits au parti, êtes avec nous après avoir accepté notre invitation.

Il s'agit, vous le voyez, d'une invitation intéressée et j'espère que votre attention puisse donner lieu, à une nouvelle forme d'adhésion qui produise un travail commun, précieux, et pas uniquement pour nous.

9. Le parti est engagé aujourd'hui sur un unique objectif: la constitution d'une force transnationale et transpartite, autofinancée, à adhésion directe.

Objectif qui comporte la pratique d'une méthode destinée à constituer un véritable parti d'action international, un lieu d'action nonviolente, où chaque militant pourra s'engager, à travers des manifestations nonviolentes, à faire approuver simultanément par les parlements de plusieurs pays, sur des sujets différents, le même texte législatif préparé par les parlementaires de ces pays, engagés dans l'initiative politique du parti.

Le parti se met au service de cet objectif, avec cette méthode, conscient de la nécessité que la politique doit traduire le savoir sur les grands problèmes qui saisissent le destin de l'humanité en connaissance collective, en prise de responsabilité et en capacité de décision, de pouvoir.

D'où la nécessité de donner lieu à un projet politique qui assure au parti d'établir un rapport avec les classes politiques et dirigeants des autres pays, européens en premier lieu.

Au troisième Congrès italien du parti radical, qui a eu lieu à Rome en février dernier, dans notre relation, nous avons proposé d'établir ce rapport qui est indispensable pour affirmer le parti transnational et transpartite.

Cette relation a été publiée dans le numéro de Notizie Radicali imprimé pour le Congrès, inclus dans la documentation qui vous a étè envoyée, et disponible auprès du secrétariat de ce séminaire.

Il s'agit, pour le moment, d'envoyer une série de fascicules mensuels en 15 langues, à tous les parlementaires de 34 Etats d'Europe de l'Ouest et de l'Est, ainsi qu'aux membres des assemblées législatives, fédérales et régionales (35.000 destinataires).

Par cette initiative on se propose, d'une part, de transmettre la connaissance de la proposition politique du parti transnational, de l'autre de susciter des intérêts, des discussions et des débats pour rassembler, sur proposition ou sur un ou plusieurs sujets spécifiques, les initiatives des groupes transnationaux et transpartites de parlementaires et d'autres membres des classes politiques et dirigeants de ces pays.

Nous devons enregistrer un retard dans le lancement de ce projet, par rapport aux temps que nous avions prévus.

Le premier facteur de retard est constitué par des raisons de caractère politique et il se relie essentiellement au changement des conditions qui, au début de l'année, mettaient le parti dans une perspective de relancement.

Cela est arrivé à cause de trois motifs: l'arrêt des inscriptions en Italie - dû en grande partie à la crise du golfe - qui a comportè une grande diminution des entrées prévues par l'autofinancement; la campagne d'inscription dans les autres pays qui a fait défaut, conséquence inévitable des récents évènements qui ont caractérisé la situation politique en Italie; les ressources humaines très limitées dont le parti dispose et l'inadéquation de l'apport des "autres".

Le second facteur est de nature technique et d'organisation, surtout en ce qui concerne les problèmes posés par les traductions et par l'envoi des fascicules, qui, en l'état actuel des choses, ne trouvent pas encore de solution.

Ce sont ces sujets qui concernent plus directement le parti, une situation que nous savons être riche d'antiques et de nouveaux motifs d'attention sérieuse et préoccupée, que nous devons affronter cependant.

Pour conclure, l'objectif du parti, son projet politique, rendent actuelles les premières réflexions sur la forme, le modèle, l'organisation d'une force politique transnationale, autofinancée et à adhésion directe.

Comme je l'ai déjà rappelé, grâce à votre présence, à ce séminaire, à l'apport donné au parti, je suis sûr que nous aurons une significative contribution.

Ma réflexion, fragmentaire, incomplète et pour le moment tout-à-fait inadéquate, me suggère quelques questions:

- les premières agrégations de parlementaires, de groupes de classe politique et dirigeante, peuvent-elles préfigurer une articulation associative - transnationale et transpartite - apte à constituer, avec ses propres inscrits et adhérents, la base d'une organisation fédérative et fédérale du parti?

- quel est le rapport du parti avec l'initiative militante?

- ces associations radicales possibles, si elles sont différentes et si elles ont des sièges dans divers pays, peuvent-elles constituer une référence territoriale adéquate?

- quels critères pourront éviter une participation unitaire du parti?

Cela est peut-être prématuré. Il me semble cependant utile de conclure par ces questions. Comme un souhait.

Dans le contexte occidental il n'y a plus de débat sur la question de la justice. Pour cette raison il n'existe plus de profondes différenciations entre les partis en tant que lieux dans lesquels s'incarnent des systèmes de valeurs divers et alternatifs. Leurs noms différents ne sont plus désormais que l'effet et le reflet d'une mémoire historique, ils ne correspondent plus en aucune manière à des programmes politiques et idéaux actuels.

L'ordre existant est fondamentalement accepté, pas tellement comme juste mais comme immodifiable.Le problème est de s'y adapter au mieux.

Il se passe quelque chose de paradoxal: précisément au moment où la faillite du communisme oblige les classes dirigeantes de l'Est européen à choisir, à se donner un modèle, une forme de vie politique et civile et que se crée un débat, une tension, autour des valeurs de liberté, droit, justice "occidentale", l'occident ne se sent plus lui-même comme un lieu qui a la responsabilité de réaliser, de protéger, d'exalter et de diffuser ces valeurs.

Si à l'Est, on passait des régimes dictatoriaux, de parti unique, à des partis qui reproposent automatiquement des divisions idéologiques anciennes et à caractère national ou même nationaliste, on passerait de la faillite désormais reconnue du modèle antidémocratique à la faillite sûre et rapide du modèle pluripartite et proportionnel qui a marqué la faillite de la démocratie dans tant de pays d'Europe occidentale entre les deux guerres et qui repropose ponctuellement, au cours de ces dernières années, la tendance à l'instabilité mais surtout à la stérilité des gouvernements et du gouvernement de la crise de la société mondiale et de chaque société nationale.

L'Occident ne se rend pas compte que dans le monde actuel, si radicalement interdépendant, démocratie et droit occidentaux sont manchots et impotents précisément par rapport aux sphères de décisions fondamentales, s'ils ne s'étendent pas vers une dimension supranationale et transnationale.

L'Occident est le lieu véritable, aujourd'hui, de la crise du modèle démocratico-libéral - modèle qui, pendant des décennies, s'est organisé dans la forme-parti, entendue comme agrégatrice de consensus - non vécu comme une valeur pour laquelle se battre, non ressenti comme "problème".

Quelle réponse peut-on donner à cette crise de la démocratie réelle, qui enterre toujours plus profondément la démocratie tout court et qui risque de devenir l'unique débouché des classes dirigeantes de l'Est pour gérer la sortie du socialisme réel?

Si le pluripartisme occidental est en crise, si les lobbies, économiques et de l'information ont plus de pouvoir que les parlements, les gouvernements, la magistrature, si le consensus se crée à travers les catégories d'organisations de malfaiteurs et de l'utilisation privé des espaces, non pas de démocratie mais de supercherie politique, quelle résultat peut-on espérer?

Quel modèle peut-il permettre l'affirmation de la primauté de la politique à l'Ouest et à l'Est?

Quelles règles doivent gouverner les actions organisées des individus, à l'Est comme à l'Ouest?

Un parti national peut-il proposer au gouvernement des questions globales, planétaires, du droit à la vie et de la vie du droit?

Quelle est la proposition d'action du Parti radical?

Avec le choix transnational, définitivement adopté au Congrès de Budapest de 1989 - et confirmé par la non-participation en tant que liste de parti aux élections européennes et aux élections administratives - le caractère fédéré, laïque, opérationnel, non exclusif du Parti radical, son caractère non représentatif de qui-que-ce-soit mais d'instrument, d'outil pour tout le monde, de service publique pour tous dans la diversité de chacun, de structure ouverte à l'apport des autres, de sa non discrimination délibérée pour l'âge, le sexe, la religion, la politique ou la nationalité, font un saut de qualité, se libèrent des contradictions courageusement assumées en 1976, par "légitime défense", par "état de nécessité" qui se représenta sur le front italien, l'unique existant après la loi sur le financement public des partis et après la séquestration de la part de ces derniers de tout espace de communication et de lutte civile et de démocratie.

L'emblème italien du Parti radical - l'emblème d'un parti non national par statut depuis 1967 - se libère d'une limite. Le choix transnational est décidé - qui a pour objectif d'action la construction d'un autre instrument politique - une rupture dans la continuité de la vie du PR "car ce segment de théorie de la praxis, ce parti, cet instrument, était mort, il n'était plus apte à provoquer la Réforme de la politique". Et au choix transnational on associe le transparti: être aussi des radicaux pour réaliser un accomplissement dans la vie civile d'une ville, d'une région, d'un pays. Et le transparti aussi a son fondement dans le modèle du statut de 1967, là-où l'on proposait une organisation politique ouverte, fondée sur la proposition associative et sur un modèle d'adhésion surtout de la part des autres.

La délibération du Congrès de Budapest en avril 1989 a conduit le parti à vivre la condition des pleins-pouvoirs du congrès. Cela signifie qu'en termes politiques le parti est représenté par quatre personnes: le Premier Secrétaire, le Trésorier, les Présidents du Parti et du Conseil Fédéral.

Ces personnes se sont assumées, d'une part, la responsabilité de remettre le parti à la normalité statutaire, uniquement lorsque les conditions qui ont déterminé la prise des pleins-pouvoirs n'existeront plus - conditions liées à la situation de non-démocratie dans laquelle le parti a été obligé de vivre en Italie, où la particratie a occupé les institutions, l'information et tout ce qui lui est le plus utile pour se consolider elle-même en tant que régime - de l'autre, l'engagement de rendre libres - comme on le dit dans la motion de Budapest - toute énergie, le moindre argent du parti pour les objectifs contenus dans les délibérations des Congrès précédents et non réalisés, dans les relations du secrétaire et du trésorier.

Ceux qui ont pris les pleins pouvoirs du congrès - et par conséquent le parti - ont pour objectif de leur action la constitution d'une force transnationale et transpartite, autofinancée, à adhésion directe.

J'utilise le terme "constitution" en termes politiques: le projet du parti radical 1991 vit et tend à modeler un grand sujet politique transnational et transpartite, international.

La réalisation de cet objectif est liée à la possibilité de trouver, par rapport à certains thèmes, certaines normes de droit positif à présenter simultanément, à la même heure le même jour, dans le plus grand nombre possible de Parlements des pays démocratiques.

Pour créer la mobilisation, pour agréger les parlementaires et les membres de la classe dirigeante internationale destinataires du projet, ce dernier doit connaître son moment "éditorial".

Il s'agit d'une entreprise d'extrême complexité et ambition jamais tentée.

L'objectif initial est de toucher, en Europe de l'Est et de l'Ouest, les parlementaires et les élus dans les assemblées législatives ou de celles ayant des responsabilités ou des incidences politiques considérables, nationales ou qui soit l'expression d'organisations étatiques de nature fédérale ou d'organisations "régionales" dotées de pouvoirs autonomes. Il s'agit de toucher et de communiquer avec environ 35.000 élus, qui se trouvent dans 300 lieux de 35 Etats, en plus du Parlement européen.

Pour tenter de réaliser cet objectif, le Parti est en train de travailler à la réalisation d'un projet technique, opérationnel et d'organisation.

Mais je ne parlerai pas ici de ce moment d'édition.

J'aimerai par contre souligner la nouveauté que représente ce projet: qui n'est pas d'offrir une liste de propositions pour le choix d'une simple initiative mais de les organiser toutes ensemble. Le projet, les propositions, les initiatives vivent avec ceux qui s'en chargent et tout le monde donne vie au sujet politique transnational qui et le lieu où, chaque année ou tous les deux ans, l'on décidera de l'analyse et de l'importance générale, la gradualité de l'apport, le bilan, les investissements de chaque proposition ou initiative afin de les transformer en projet.

Le projet actuel est un projet politique qui veut et doit vérifier dans une nouvelle dimension la réponse des autres. condition que nous savons indispensable pour garantir la vie du parti.

C'est un projet qui peut même donner , si le résultat est significatif, des indications précieuses sur la nouvelle structure, sur la nouvelle organisation du parti.

L'organisation du message par thèmes et la possibilité d'adhérer à une seule des propositions, peut préfigurer le statut fédéral "de la gauche et pour la gauche" - qui est maintenant "de la démocratie et pour la démocratie" - et qui reste l'une des ambitions les plus précieuses du parti radical.

Seuls les résultats et l'expérience peuvent fournir tous les éléments, les articulations, les connexions, les temps et les modalités pour pouvoir devenir une nouvelle forme qui donne les fondements et la capacité opérationnels au parti, en établissant de nouveaux rapports définis entre un centre qui se veut service politique et la volonté et l'initiative des tous ceux qui sont nécessaires pour pratiquer avec force et continuité le renouvellement de la politique et contribuer avec efficacité à établir des conditions effectives de démocratie. Pour le droit à la vie et la vie du droit.

Il s'agit non seulement d'un objectif mais aussi d'une méthode, destinée à la constitution d'un véritable parti d'action, qui soit le lieu d'action nonviolente pour tous ceux qui voudront - à travers des manifestations, des jeûnes, des initiatives nonviolentes - s'engager pour faire approuver dans plusieurs dizaines de Parlements des mesures législatives. Et tout cela passe à travers l'association au parti, pour donner vie à des organismes transnationaux, autonomes et fédérés, promoteurs à leur tour d'adhésions militantes dans chaque pays, pour une révolution libérale, socialiste, démocratique, nonviolente, environnementaliste, conte le désordre établi.

DAN19.DOC

LES RESSOURCES - Page de synthèse

Sur quelles ressources, humaines et financières, le parti peut-il compter pour lancer le projet et réaliser l'objectif nécessaire pour la constitution du sujet politique transnational?

Les ressources humaines

Pour leur activité, ces personnes se servent d'une série de collaborations: certaines sont politiques, d'autres sont liées à des activités de type structurel, logistique et d'organisation.

Les collaborations politiques sont au nombre de huit, cinq desquelles directement liées à l'activité dans les pays de l'Est (surtout Urss et Tchécoslovaquie où s'est consolidée, au cours de la dernière année, la présence des inscrits). Trois de ces camarades résident en permanence à l'Est: un à Prague et deux à Budapest.

Les collaborations de type structurel, logistique et d'organisation sont au nombre de 13: 2 relatives au secteur Administration, 3 au bureau d'inscription, 3 au standard téléphonique, 2 au secrétariat, 3 aux services internes ou logistiques. Trois autres personnes sont employées à mi-temps: une aux archives, deux autres aux software.

Les ressources financières

En 1990 le Parti a suspendu son activité. Les quatre personnes investies des pleins-pouvoirs du congrès ont poursuivi une politique de redressement en fonction de laquelle on est arrivé à ce résultat: le bilan du parti a été clos avec un déficit de 156.500 dollars, inférieur de 2.307.000 dollars à celui de 1989 (2.463.500 dollars).

Ce résultat ouvre la possibilité d'un retour avant 1991 à l'aspect ordinaire du statut avec la convocation du 36è Congrès ordinaire.

Le parti en 1991 peut compter pour ses dépenses sur le montant total prévu par la loi sur le financement public aux partis (2.461.000 dollars), sur la contribution du secteur télévisé et sur la cession des droits de l'activité du Centre d'Ecoute (1.087.000 dollars), sur une partie des indemnités que les parlementaires radicaux élus à la Chambre et au Sénat en Italie et au Parlement européen et sur les quotes-parts des émoluments des radicaux élus dans les conseils régionaux (1.065.000 dollars), sur la contribution du groupe parlementaire de la Chambre (199.173.000 dollars).

Ces "rubriques" mettent en évidence à quel point le "lien italien" est essentiel, surtout en relation avec les aspects financiers.

A ces sommes il faut ajouter les entrées des inscriptions et des contributions de ceux qui ont voulu et voudront s'associer au parti pour le constituer en tant que force transnationale. Raisonnablement, on peut prévoir un autofinancement de 1.304.000 dollars. C'est la variable la plus directement liée à l'utilisation des ressources financières disponibles. Car il est nécessaire de conquérir pour le parti une nouvelle dimension différente, celle de dizaines de milliers d'inscrits. C'est surtout à travers les inscriptions provenant d'autres pays et en particulier des pays de l'Est que le parti peut et doit mesurer sa propre croissance.

Les "rubriques" rappelées constituent une prévision d'entrées pour 1991 de l'ordre de 6.090.000 dollars.

Il y a trois chapitres de dépense: dépense de structure, dépense de fonctionnement et services, activités.

Pour la structure du parti (déroulement d'un congrès fédéral fin-août hors d'Italie et de deux conseils fédéraux, l'un en Italie et l'autre à l'extérieur, collaboration du secrétariat, de la trésorerie et du bureau des inscriptions), on prévoit une dépense de 1.390.000 dollars.

Les dépenses de fonctionnement et pour services ont une incidence sur le bilan estimatif de l'ordre de 1.139.000 dollars.

Les dépenses relatives aux activités sont de l'ordre de 1.203.500 dollars.

Pour le projet du parti 1991 il est prévu une dépense de 2.609.000 dollars, l'équivalent de 7 ou 8 numéros de la publication à envoyer en un an aux parlementaires et aux membres des assemblées d'importance institutionnelle de l'Europe de l'Est et de l'Ouest.

La prévision de dèpense est de 6.428.000 dollars et comporterait un solde passif pour le bilan 1991 de l'ordre de 338.000 dollars.

Aux ressources qui constituent le bilan estimatif des entrées il faut ajouter, en des formes et avec des rapports différents, d'importantes ressources patrimoniales concentrées en Italie: immobilières (le siège que le parti a acheté à Rome fin 1987), radiophoniques (Radio Radicale), télévisées (trois chaînes: Téléroma 56 et Canal 66 à Rome, Canal 25 à Milan).

Le risque d'élections anticipées

Le programme d'activités du parti et son projet sont conditionnés par le lien italien, par sa présence dans les institutions en Italie.

Le terme naturel de la législature est le printemps 1992 mais on vit en Italie ces dernières semaines-ci un risque très élevé d'élections anticipées. Si cela se vérifiait, le parti radical ayant décidé de ne plus se présenter en tant que tel à n'importe quel type d'élection et ayant déjà pratiqué plusieurs fois au cours des deux dernières années cette décision, il ne pourrait plus investir dans ses activités et dans le projet presque toutes les rubriques des entrées (en premier lieu celle du financement public) liées à sa présence dans les institutions.

L'unique moyen pour éviter ce risque c'est de tenter l'objectif politique constitutif du parti: la création d'une force nonviolente, transnationale et transpartite, autofinancée, à adhésion directe. C'est la raison de l'importance, de l'urgence, des inscriptions, de l'adhésion à ce projet, à cette organisation politique, qui se veut unique même dans la méthode.

 
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