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Il Partito Nuovo - 1 giugno 1991
Les Parlements et les personnes. Pour qu'une idée s'organise.

SOMMAIRE: Les grands problèmes de notre monde ne peuvent être affrontés avec des politiques et des structures nationales. Une nouvelle volonté et de nouveaux moyens s'avèrent nécessaires pour organiser et Pour reconquérir le droit politique et la capacité réelle de combattre et de surmonter positivement les grandes menaces qui pèsent sur l'environnement, la sécurité, la vie et la démocratie. Il faut un parti transnational pour construire un nouvel ordre de paix et de développement et pour permettre à de nouvelles lois de s'affirmer, d'être reconnues et respectées de tous. C'est là le défi que le Parti radical a décidé de lancer: construire une force politique transnationale qui réunisse et organise, avec la force de la non-violence, les citoyens de différents pays désireux de se battre pour transformer leur propre savoir et leurs propres idéaux en lois et en droits internationaux. Ce parti ne veut pas être concurrent des partis nationaux; il ne participe pas aux compétitions électorales et s'adresse à tous

ceux qui, libéraux, socialistes, écologistes, fédéralistes, communistes et chrétiens, veulent partager cette folie raisonnable et s'opposer aux folles sagesses des seigneurs de la guerre et de la faim, aux illusions terribles des politiques nationalistes et intégristes. Tous ceux-là trouveront un parti laïque et non idéologique, un parti auquel adhérer annuellement sur base d'un projet. Pour 1991, le Parti radical s'emploie à impliquer, dans des initiatives communes et spécifiques, le plus grand nombre de parlementaires d'Europe de l'Est, de l'Ouest et, peu à peu, du monde entier. L'objectif ambitieux est de créer un lobby politique transnational de la vie et du droit, capable de s'opposer et d'affronter le lobby international des marchands de mort et de guerre. Le Parti radical entend aussi établir un réseau politique à même de mener simultanément, dans le plus grand nombre de pays et de parlements, des initiatives écologistes, fédéralistes et démocratiques, et lutter contre la prohibition, le totalitarism

e et le militarisme. C'est une aventure et une entreprise qui demandent d'extraordinaires ressources humaines et financières. Des milliers d'hommes et de femmes de bonne volonté peuvent lui donner forme, force et histoire. En adhérant au Parti, ils peuvent devenir les pionniers d'une nouvelle frontière politique et les bâtisseurs d'un nouveau contrat social.

(Le Parti Nouveau, n.1, Juin 1991)

Si le Parti Radical a choisi d'être transnational, c'est parce qu'il est convaincu que les grands problèmes de notre époque sont désormais des problèmes planétaires. Ils dépassent les frontières nationales et ne peuvent donc pas êtres affrontés -a fortiori gérés- par les Etats nationaux et leurs lois, leurs budgets, leurs pouvoirs.

LE DIVORCE ENTRE LA SCIENCE ET LA POLITIQUE.

Que reste-t-il de la planète lorsqu'on considère le trou dans la couche d'ozone, l'effet de serre, la déforestation, la désertification qui s'étend toujours davantage, la pollution des eaux et de l'atmosphère?

Et l'économie, la guerre et la paix? Les droits de l'homme d'une grande partie de l'humanité sont méprisés, le droit de vivre bafoué pour des dizaines de millions de personnes qui meurent chaque année de faim ou de maladie et pour des centaines de millions d'autres qui souffrent de la malnutrition et de la misère. Les mégalopoles chaotiques d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine grandissent et se multiplient. Des enfants âgés de dix à quatorze ans y survivent, Dieu sait comment; pour se protéger, ils s'organisent en bandes d'une rare violence; ils tuent et se font tuer quotidiennement. Le manque de nourriture et de travail chasse de leurs pays d'origine des millions de personnes et provoque une immigration croissante en Europe et en Amérique du Nord. Des conflits géographiquement limités éclatent un peu partout, qu'alimentent des armements ultra-sophistiqués exportés par les pays industrialisés. Les pays riches et développés connaissent une expansion sans précédent de la drogue et de la criminalité.

Devant ces faits, les institutions actuelles, la politique et le droit sont impuissants. Au risque de conséquences catastrophiques pour elle, l'humanité entière semble assister paralysée au développement de ces phénomènes.

Petit à petit, une conscience de masse s'éveille face à ces problèmes, à leur importance, à leur évolution et leur danger objectif. Les solutions et les moyens existent pour affronter ces problèmes et les résoudre dans l'intérêt de l'humanité. Alors même que notre époque a vu s'accumuler en moins d'un siècle plus de connaissances scientifiques qu'au cours de toute l'Histoire, la science a été séparée du pouvoir et de l'exercice de la politique.

LA NECESSITE DE RECONQUERIR LE DROIT A LA POLITIQUE

C'est donc un problème de volonté politique. Mais en partie seulement car, même si cette volonté se déclarait, elle aurait à affronter la lenteur des procédures internationales et la fragmentation des pouvoirs nationaux. Elle se heurterait en outre à la multiplicité des interlocuteurs et à la résistance d'intérêts individuels qui profitent de ces difficultés et se cachent pour agir.

Or, c'est nier la politique en tant que capacité à affronter de manière efficace et créative les grands problèmes de notre époque. Puisque "polis" représente le monde entier, le droit à la politique doit être reconquis. Nous sommes arrivés à un moment où la raison réclame ce que l'utopie semblait suggérer il y a cent ans. Il s'agit de dire avec la même simplicité: "C'est possible puisque c'est nécessaire". Il faut affirmer un nouveau droit trans- et supra-national, qui n'annule pas les nations mais les dépasse et les transcende. Il est nécessaire d'acquérir, sur une échelle planétaire également, la possibilité technique d'oeuvrer, de décider, d'agir ensemble. Sinon, nous savons que la catastrophe arrivera, cela même si nous ne pouvons en déterminer la date.

LE DEFI D'UN PARTI RADICAL TRANSNATIONAL ET TRANSPARTITE

C'est le défi que le Parti radical a décidé de lancer, un défi apparemment impossible et disproportionné à ses forces. Il s'agit de construire une force politique nonviolente, qui soit à même de réunir et de rassembler les citoyens de différentes nations ayant en commun l'intention de se battre et d'atteindre les mêmes objectifs. L'objectif poursuivi est de transformer notre programme et notre savoir en lois et droits transnationaux.

Ce parti ne se veut pas un concurrent des partis nationaux. Les communistes, les libéraux, les démocrates-chrétiens et les socialites, s'ils sont d'accord sur la nécessité et l'urgence de ces propositions et de ces objectifs, peuvent donc y adhérer. Comme le peuvent aussi les écologistes qui ne se contentent pas de défendre leur savoir, d'énoncer et d'agiter les problèmes, mais qui mettent en oeuvre des actions et des projets pour les résoudre. Y adhérent aussi les partisans du fédéralisme et de l'européanisme désireux de voir se réaliser leurs aspirations dans des délais politiques et non historiques, c'est-à-dire maintenant, au cours de cette génération. Ce parti doit encore rassembler les nonviolents qui ne confondent pas nonviolence et passivité, les objecteurs de conscience qui distinguent la lutte pour la paix de la neutralité et l'indifférence aux problèmes de la liberté et de la démocratie. Enfin, le Parti radical veut réunir tous ceux qui sont prêts à payer de leur personne pour donner à leur exist

ence et à leurs actes une valeur supplémentaire d'"internationalisme". Utilisé avec raison au début du siècle, ce terme correspond à une réalité qui s'est dégradée lorsque le mouvement ouvrier et les socialistes ont commencé à la veille de la guerre à se rassembler à un niveau national.

Tous ceux-là trouveront un parti laïque et non idéologique, auquel adhérer sur la base d'un programme et d'objectifs de lutte politique.

UNE PROPOSITION D'ACTION COMMUNE POUR 1991

En 1991, le Parti Radical s'est engagé dans un projet d'action commune qui permette son intégration dans les institutions et les sociétés civiles européennes et même mondiales. Sa proposition concerne d'abord quelques dizaines de milliers de parlementaires élus dans les pays démocratiques du monde et, en particulier, en Europe de l'Est et de l'Ouest. Il s'adresse aussi aux responsables politiques, aux classes dirigeantes et aux mass-média. Son objectif est aussi une méthode: proposer l'engagement des classes dirigeantes d'Europe et, petit à petit, du monde, dans les activités et l'organisation du Parti radical; informer et intéresser ces responsables à la proposition politique d'un parti transnational et "transpartite"; et arriver si possible à leur engagement actif dans le projet politique général et les initiatives spécifiques communes. Associer toutes ces personnalités au Parti permettra à des organismes transnationaux et fédératifs de voir le jour; ces derniers généreront à leur tour dans chaque pays l'a

dhésion et la présence de militants favorables à une révolution libérale, socialiste, démocratique, nonviolente, écologiste, opposés au "désordre établi".

Ce projet est naturellement d'une grande ambition et d'une extrême complexité.

Il s'agit de proposer des initiatives à défendre et à mettre en pratique simultanément dans le plus grand nombre de pays possible. Comme, par exemple: la lutte contre l'application de la peine de mort ou l'usage de la torture; la défense de la qualité de la vie; la sauvegarde écologique de la planète; l'effet de serre; la protection de la couche atmosphérique d'ozone; la déforestation; l'utilisation de la chimie dans l'agriculture; la question liée aux décharges publiques en Europe. Une autre initiative peut être celle de relancer, par l'affirmation d'un droit positif, la proposition - qui remonte à quinze ans déjà - de donner une force contraignante au droit international et de revoir le rôle de l'ONU.

Une autre action encore est à mettre en oeuvre concernant l'anti-militarisme. Il s'agit de reconvertir les dépenses d'armement militaire en projets destinés à défendre la vie de ce milliard de personnes qui, chaque jour, meurent de faim. En cela, on ne ferait que mettre en oeuvre une action qui s'inscrit dans la ligne du "Manifeste des Prix Nobel" de 1980.

D'autres thèmes peuvent être proposés: l'union politique des Etats d'Europe, instrument nécessaire pour dépasser les nationalismes; la barrière des langues et des races; la lutte contre le prohibitionnisme, générateur de la criminalité liée au marché clandestin de la drogue; l'anti-totalitarisme et l'affirmation des droits humains; l'abolition du port d'armes; l'abolition ou une alternative à l'enfermement; le droit pénal; la nécessité d'une "langue commune" qui, en reproduisant un processus historique de formation linguistique, puisse doter d'une seconde langue les locuteurs de la langue dominante; la question démographique et le rattachement de ses problèmes à des données écologiques; l'avortement; l'éducation sexuelle.

LA CONSTITUTION D'UN PARTI ET D'UN LIEU D'ACTION NON-VIOLENTE

Pour lancer ce projet d'actions et pour réaliser cette volonté d'intervention politique, il faut identifier les interlocuteurs, susciter et favoriser la constitution d'un nombre suffisant d'associations pour permettre à chacun de s'identifier à un projet ou à une initiative. De tels groupes seront associés autour d'une raison politique unique, transcendant nations et partis. Au moyen d'initiatives, d'actions et d'objectifs, qu'ils sauront déterminer et réaliser, ils chercheront à entraîner l'adhésion des classes dirigeantes mais aussi de toutes les personnes motivées.

Autour de ce projet, il faut essayer de réunir au plus vite les responsables des classes dirigeantes que des idéaux et des aspirations rendent très proches de nous. Ainsi naîtra un premier "noyau", aussi opératif que possible, et qui pourra constituer la base d'un "réseau" organisatif avec les militants du Parti, à commencer - enfin! - par ceux résidant hors d'Italie.

Le développement "thèmatique" du projet doit être aussi celui de la structure qui appuie le Parti. Une telle organisation doit en effet permettre et favoriser, autour de chaque thème, l'élaboration de propositions spécifiques d'initiatives politiques. Celles-ci laisseront la possibilité aux interlocuteurs d'adhérer, ne fût-ce qu'à une d'entre elles, selon des critères analogues à ceux qui régissent les "associations radicales". Les bases seront ainsi posées d'un nouvel équilibre et d'une structure fédérative nouvelle pour le Parti radical (c'est-à-dire transcendant nations et partis).

Une fois réalisé, l'objectif de constituer un authentique "parti d'action", lieu d'une "action nonviolente", nous permettra de commencer ou de recommencer nos initiatives de nonviolence, nos jeûnes et nos manifestations à l'échelle des masses, dans des dizaines de capitales du monde -et avant tout européennes; et cela afin de prendre les mesures et de voter les lois là où le pouvoir se sera engagé à réaliser les objectifs législatifs que nous proposons. Nous, héritiers de Ghandi, défendons "le droit à la vie et la vie du droit"; nous militons pour qu'on parvienne à créer une politique nonviolente, transcendant partis et nations; à la fois démocratique, écologiste, fédéraliste démocratique et européenne, laïque, libérale-démocratique, libérale-socialiste, libertaire, anti-cléricale; contre l'autorité, l'armée, la prohibition et la "particratie". Nous demandons l'adhésion directe à un parti dans lequel chacun pourra choisir d'investir des actions d'espoir.

LES DESTINATAIRES ET LA DISPONIBILITE DES MOYENS

Le projet s'adresse d'abord aux pays d'Europe de l'Est et d'Ouest; il établit en priorité un rapport avec les parlementaires, les élus des assemblées législatives ou ceux dont la responsabilité et l'impact politique sont déterminants. Ces représentants sont dits "nationaux" ou font partie d'émanations "régionales" ou fédératives; ils sont dotés de pouvoir autonomes.

Approximativement 35.000 élus, siégeant dans 300 assemblées de 34 Etats outre le Parlement Européen, devront être contactés. Il n'existe aucune organisation qui possède la liste de tous les parlementaires des pays démocratiques et cela témoigne déjà de la singularité de notre entreprise.

Cette "entreprise" revêt un aspect économique et financier dont les dimensions dépassent elles aussi largement ce que le Parti avait accoutumé d'affronter jusqu'à présent. Le coût pour envoyer chaque message sera compris entre 435.000 et 522.000 dollars et le montant global pour 6 à 8 publications oscillera entre 2.609.000 et 4.343.000 dollars.

Le Parti peut disposer présentement d'un peu plus de 2.500.000 dollars. Dès à présent, le soutien est indispensable de la part des "autres", de ceux-là seuls qui, en devenant actionnaires, permettront à l'initiative d'aboutir à un résultat positif.

Le Parti dispose également d'un patrimoine et il s'agit, à ce propos, de savoir s'il faut l'investir ou le vendre.

ORGANISER UN PARTI TRANSNATIONAL ET TRANSPARTITE, POUR CREER LES CONDITIONS REELLES D'UNE DEMOCRATIE

Entre ce projet, qui pourrait apparaître éditorial -mais nous savons qu'il ne l'est pas et qu'il ne pourrait l'être-, et le projet politique du Parti, il existe un commun dénominateur: la constitution réglementaire et structurelle, non pas de fait mais de droit, d'une entreprise politique internationale, qui transcende toute nation et tout parti, et à l'intérieur de laquelle le projet vit et imprime sa marque.

L'innovation représentée par ce projet n'est pas d'offrir une liste de propositions pour le choix d'une initiative particulière, mais de les concevoir globalement. Le projet, les propositions, les initiatives vivent par qui se les approprie et donne vie à l'entreprise politique transnationale. L'importance générale à donner à l'entreprise sera réévaluée annuellement ou bisannuellement. Les apports et les investissements représentés par chaque proposition individuelle et chaque initiative seront examinés; on en dressera le bilan afin que le projet prenne forme à son tour.

Avant tout, le projet politique actuel veut et doit vérifier le résultat et la réponse des "autres" à un autre niveau, conditions nécessaires pour garantir la vie du parti. S'il a un résultat significatif, ce projet pourra également fournir des indications précieuses à la fois sur la structure, l'organisation et l'équilibre nouveaux du Parti. Cela lui permettra aussi de transformer sa fonction actuelle de "centre" et de "service" pour exister et se développer de manière "ordonnée".

L'organisation "thématique" du message et la possibilité d'adhérer à une seule de ses propositions préfigure le statut fédératif de ce qui demeure une des ambitions les plus précieuses du Parti, depuis sa constitution: "Par et pour la gauche", devenu aujourd'hui "Par et pour la démocratie".

Cependant, seuls les résultats et l'expérience peuvent fournir tous les éléments, les relations, les liens, les temps et les modalités nécessaires pour parvenir à donner au Parti une nouvelle "forme" et la capacité d'opérer. Le résultat sera d'établir et de définir des rapports nouveaux entre un "centre" qui se veut un "service politique", et la volonté, l'initiative de "ceux", nombreux, dont la force et la persévérance sont nécessaires pour renouveler la politique -pas seulement et plus seulement en Italie- et pour contribuer à établir efficacement les conditions réelles de démocratie, "pour le droit à la vie et la vie du droit".

LA PROPOSITION D'UN NOUVEAU CONTRAT SOCIAL

Depuis plus de trente ans, le Parti radical a été en Italie à l'avant-plan des luttes, souvent victorieuses, pour les droits civils. Tout en étant minoritaires, nous avons réussi à animer et réaliser de grandes controverses démocratiques sur des questions comme le divorce, l'avortement, l'objection de conscience, les droits des citoyens et les garanties de liberté face aux lois d'exception et aux pratiques judiciaires non-libérales.

Nous avons été les animateurs d'un grand combat contre la faim dans le monde, d'accord avec le pape, la majorité des Prix Nobel du monde entier, les grandes organisations internationales, ainsi que d'éminents responsables et des chefs d'Etat du Tiers Monde.

Depuis plus de dix ans, nous avons été les seuls en Italie à nous opposer sans relâche à l'énergie nucléaire et à la destruction de l'environnement. (Grâce à notre lutte, l'Italie est d'ailleurs le seul des grands pays de la CEE où les programmes nucléaires n'ont pas été acceptés, sinon marginalement.) Nous sommes les premiers à avoir introduits en politique la notion de défense de l'écosystème.

En Italie, nous sommes demeurés longtemps la référence et le porte-parole des dissidents du monde entier.

Deux éléments caractérisent cette expérience et justifient son succès. D'une part, le principal sinon le seul interlocuteur a toujours été choisi dans les institutions et l'opininon publique italienne. D'autre part, l'absence d'idéologie, qui caractérisue en théorie le Parti, lui a permis de se concentrer sur des luttes politiques spécifiques et sur des objectifs précis de réforme.

Le choix transnational a littéralement bouleversé ces méthodes caractéristiques qui étaient les nôtres. Nous agissions dans un espace géographique limité et avec des objectifs politiques chaque fois bien précis. Par une motion contraignante, que le Congrès de Budapest a approuvé au printemps 1989 -dans des circonstances préfigurant les événements qui ont bouleversé quelques mois plus tard les pays du socialisme réel-, nous avons choisi un espace géographique et thématique désormais illimité.

Nous avons voulu être non pas une internationale des partis et des mouvements nationaux, mais un parti transnational et donc une association unique. Ses membres, venus de différents pays, sont unis par un idéal commun et se reconnaissent dans des objectifs politiques identiques. En cela, ils sont désireux de se reconnaître dans ce nouvel instrument et de le construire ensemble, pour un "nouveau contrat social" à former et à réaliser.

 
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