Radicali.it - sito ufficiale di Radicali Italiani
Notizie Radicali, il giornale telematico di Radicali Italiani
cerca [dal 1999]


i testi dal 1955 al 1998

  RSS
sab 26 lug. 2025
[ cerca in archivio ] ARCHIVIO STORICO RADICALE
Archivio Partito radicale
Il Partito Nuovo - 30 ottobre 1991
Au PR, des Ministres, des Parlementaires, des dirigeants de Parti et des Prix Nobel. Qu'ils soient remerciés pour leur exemple. Mais le temps presse, terriblement.

SOMMAIRE: Du 31 Octobre au 3 Novembre 1991 à Zagreb, en Croatie, la seconde session du Conseil Fédéral du Parti Radical.

A l'ordre du jour: la situation en ex Yougoslavie et l'attitude de la Communauté européenne: les initiatives pour lancer et organiser le projet pour "l'abolition de la peine de mort dans le monde avant l'an 2000"; la situation du projet politique d'édition du Parti en 1991; l'analyse de la possibilité de constituer un sujet politique à adhésion directe, effectivement transnational et transpartite.

(LE PARTI NOUVEAU - N.IV BIS - SEPTEMBRE/OCTOBRE 1991)

La seconde session du Conseil Fédéral a été ouverte par les relations du Premier Secrétaire, Sergio Stanzani et du Trésorier, Paolo Vigevano.

Dans son exposé, Sergio Stanzani a mis l'accent sur les premiers résultats du projet politique du Parti: les inscriptions de membres de Gouvernement, de parlementaires, de Prix Nobel et de citoyens, provenant de près de 20 pays du monde; la mobilisation autour du projet idée d'abolir la peine de mort dans le monde; l'installation et l'activité militante dans certaines réalités européennes: Parlement européen, Tchécoslovaquie, ex Yougoslavie, Roumanie, Hongrie, Union Soviétique; la présentation, dans les Parlements où des radicaux sont inscrits, de motions ou d'actes parlementaires analogues au document conclusif sur la situation de l'ex Yougoslavie, approuvé lors de la première session du CF; la campagne référendaire en Italie, promue par le Parti Radical sur neuf lois, dont celle contre le financement public aux partis, celle sur la drogue, dans la partie où l'on punit les consommateurs, et celle sur le système électoral du Sénat, pour introduire, en Italie aussi, le système uninominal à l'anglaise.

Le point central de la relation de Paolo Vigevano a été le soulignement qu'il a fait de la dérivation actuelle des ressources du Parti. Ce sont encore les entrées liées à la présence parlementaire en Italie et à des activités du Parti dans ce pays, qui permettent de "pratiquer" la dimension transnationale: pour l'année 1992 au printemps prochain le Parlement italien sera renouvelé et la présence d'une liste du Parti Radical fera défaut le Parti pourra disposer d'un somme de 2. 650 millions de lires, équivalant à moins de 40 % de ce qu'on avait prévu de dépenser au cours de l'année 1991. La condition technique minimum indispensable, prévue par le congrès de Budapest, pour garantir les conditions nécessaires à l'existence du Parti, est d'atteindre 50. 000 inscrits dans le monde.

Dans le débat sont intervenus, entre autres, en qualité de membres du CF: Dalibor Brozovic, Vice Président de l'Union Démocratique Croate (HDZ); Drazen Budisa, Ministre sans portefeuille, Président du Parti Social Libéral croate (HLS); Milan Djukic, Président du Parti Populaire serbe en Croatie, responsable du bureau gouvernemental pour les rapports entre les minorités nationales; Franjo Greguric, Président du Gouvernement croate; Ivo Jelic, membre du Parlement croate, élu à Dubrovnik dans le Parti Populaire; Vesna Mihelic Vili, représentant de l'association »Bedem Ljubavi Bastion de l'Amour (les mères croates des militaires de l'armée fédérale); Iliaz Ramajli, Président du Parlement du Kossovo, en exil, membre de l'Union Démocratique Albanaise; Zdravko Tomac, Vice Président du Gouvernement Croate, membre de la direction du Parti de la Réforme démocratique (SDP); Sulejman Uglianin, Président du Conseil National des Musulmans de Serbie et Président du Parti d'Action Démocratique en Serbie; Vlado Veselica, M

inistre sans portefeuille, du Parti Démocrate croate (HDS).

Pour la Croatie sont en outre intervenus, Mate Granic, Vice Président du Gouvernement et Branko Salaj, Ministre de l'Information, tandis qu'une délégation du Conseil Fédéral a été reçue par le Président de la République de Croatie, Franjo Tudjman. Est aussi intervenu le Président du Parti Libéral slovène, Joze Skolc, lequel a rappelé comme le Parti Radical ait été le seul à comprendre qu'en Yougoslavie ne vivent pas que des yougoslaves, mais des croates, des serbes, des albanais: "je crois que le Parti Radical aura un rôle très important dans notre vie politique pour combattre le chauvinisme, la xénophobie et la transgression de beaucoup de droits fondamentaux".

Avec les présences croates, serbes, slovènes, albanaises du Kossovo et d'Albanie, ont pris part à cette réunion du Conseil Fédéral des parlementaires d'Union Soviétique, des lettons, des roumains, des espagnols, des tchécoslovaques, des italiens, des parlementaires européens (était aussi présent Carlo Ripa di Meana, membre de la Commission de la Communauté européenne). En qualité d'invités ou de membres du CF il y a eu des présences provenant du Brésil, du Burkina Faso, de Côte d'Ivoire, de France, d'Espagne, des Etats Unis, de Hongrie. Parmi celles ci Mairead Maguire Corrigan, irlandaise, Prix Nobel de la Paix en 1978, qui s'est inscrite au Parti Radical quelques jours avant la réunion de Zagreb ("la non violence a t elle dit est une nouvelle culture, que nous devons commencer à enseigner dans la société, dans l'opinion publique, dans la politique et dans la vie quotidienne") et Hans Walter Janitschek, lui aussi inscrit, ancien secrétaire général de l'Internationale socialiste.

Dans son intervention, Franjo Greguric, Président du Gouvernement Croate, qui durant le Conseil Fédéral a annoncé son inscription, a affirmé que la Croatie attend de la Communauté européenne la reconnaissance comme sujet de droit international, condition nécessaire pour le cessez le feu, et la condamnation de l'agresseur. Zdravko Tomac, Vice Président du Gouvernement croate a remercié Marco Pannella "pour la valeur politique de l'action non violente de jeûne qu'il est en train de mener pour la reconnaissance des Républiques slovènes et croates". Le Président du Parti Social Libéral croate et Ministre sans portefeuille, Drazen Budisa, a jugé indispensable le soutien du Parti Radical transnational pour la résolution de la crise yougoslave; son collègue de Gouvernement, Vlado Veselica, a lancé un appel pour que l'Europe "en tant que coeur et cerveau du monde", résolve la situation d'agression dont son pays fait l'objet.

"Lisant la résolution du Parti Radical sur la situation de l'ex Yougoslavie a soutenu Dalibor Brozovic, Vice Président de l'Union Démocratique Croate je me suis convaincu qu'il vaut la peine de signer l'adhésion à ce Parti et je ne vois aucune contradiction, en tant qu'européen, avec l'inscription à mon Parti".

Milan Djukic, Président du Parti Populaire serbe en Croatie et responsable du Bureau gouvernemental pour les rapports entre les minorités nationales, a demandé au Parti Radical de mener les actions les plus opportunes afin que l'Europe, avant l'échéance fixée pour le 15 Février, reconnaisse la République croate, résolvant une situation sans issue non seulement pour les croates, mais aussi pour les serbes qui vivent en Croatie.

Ivo Ielic, député au Parlement croate, élu à Dubrovnik, s'est dit heureux de se trouver parmi des gens qui parlent de nonviolence.

Sulejman Uglianin, Président du Conseil National des Musulmans de Serbie et Président du Parti d'Action Démocratique en Serbie, s'est déclaré heureux de faire partie du Parti Radical. "La guerre et la destruction de Dubrovnik a affirmé Uglianin ne sont pas l'oeuvre du peuple serbe, mais des commandements militaires, qui veulent détruire tout ce qui n'est pas serbe".

En représentation de l'association "Bedem Ljubavi" Bastion de l'Amour (les mères croates des militaires de l'armée fédérale), est intervenue Vesna Mihelic Vili, qui a souligné que ce fut la nonviolence qui l'a convaincue de s'inscrire au Parti Radical. Est aussi intervenue Smiljia Dedic, Président du "Mouvement des Mères Serbes pour la Paix".

Le Président du Parlement du Kossovo, en exil, Ilia Romailj, a remercié en particulier Marco Pannella pour tout ce qu'il a fait pour faire connaître au monde le génocide en cours dans sa région et a proposé que la communauté internationale reconnaisse la République du Kossovo, qui s'est prononcée par référendum, à très large majorité, pour l'indépendance.

Dans le débat sont intervenus, outre le Président du Parti, Emma Bonino, entre autres, les parlementaires italiens: Willer Bordon, du Parti Démocrate de la Gauche (PDS); Peppino Calderisi, président du Groupe Fédéraliste Européen de la Chambre, pour lequel "il est nécessaire d'entraîner les nouveaux inscrits dès l'élaboration de l'initiative politique"; Roberto Cicciomessere et Sandro Tessari, du Groupe Fédéraliste européen de la Chambre; Lorenzo Strik Lievers, président du Groupe Fédéraliste Européen Ecologiste du Sénat, qui a souligné la valeur, en termes de quantité et de qualité, des nouvelles inscriptions; ainsi que les parlementaires européens Adelaide Aglietta, président, et Marco Taradash, du Groupe Vert, et Rubert De Ventos, du Groupe Socialiste.

Si Vladimir Moskovka, député au Soviet Suprême d'Ukraine, Président du Parti Social démocrate, a mis en lumière l'internationalité des objectifs d'action du Parti Radical et sa volonté d'organiser à Kiev, avec d'autres inscrits, une association pour les Etats Unis d'Europe, Alexander Kalinin, député au Mossoviet l'un des animateurs de la révolte démocratique et non violente contre le coup d'Etat en août 1991 à Moscou s'est au contraire attardé sur l'utilité de l'instrument de communication choisi pour organiser "Le Parti Nouveau".

Dimitri Zapolskij, député au Lensoviet, s'est attardé sur la situation de son pays et sur l'action radicale: "nous radicaux, devons penser à la façon dont nous devons nous adresser au peuple russe, qui, au seuil de l'hiver et avec la faim qui grandit, connaîtra probablement la violence individuelle".

Le Père Alexej Zotov, député au Soviet Suprême de Lettonie, a proposé que dans tous les pays, le même jour, des congrès du Parti transnational aient lieu "pour faire connaître à tous le contenu de nos documents; on pourrait réunir ensuite tous ces congrès régionaux dans un congrès mondial qui pourrait nommer les délégués au CF".

Dans le débat sont aussi intervenus certains des nombreux parlementaires roumains membres du CF, parmi lesquels: Vasile Diacon et Constantin Ivanovic, du Front de Salut National; Viorica Edelhauser, du Parti National Libéral, qui a dit que son inscription était due au fait que le PR est une force qui lutte contre tout système totalitaire, contre toute violence et contre l'intolérance; Corina Ion Iosif, du Parti Ecologiste; Vasile Lascu, du Parti Social Démocrate Traditionnel; Anton Lintzmayer, représentant de la minorité polonaise, dont l'inscription est due à l'objectif de réaliser l'Europe unie; Anton Nicolau, représentant de la minorité grecque en Roumanie; Laszlo Zsigmond, de l'Union Démocratique des Magyars.

"J'ai trouvé des concordances entre le programme du PR et mes idées et c'est précisément pour cela que j'en suis devenu membre, avec trois autres collègues du Parlement", a soutenu Vladimir Zeman, député national tchèque de la liste HDS SMS. "Je crois a ajouté Zeman que nous serons bientôt beaucoup plus nombreux et pas seulement des députés, mais aussi des citoyens, car il est clair que l'idée de l'Europe unie a le soutien de beaucoup de gens, surtout pour certains problèmes, comme par exemple le problème écologique".

Dans le débat sont aussi intervenus deux autres membres du Parlement national tchèque, du ROI (Initiative Civique Rom), tous deux inscrits: Dezider Balog et Zdenek Guzi. Etibar Mamedov, député de l'Azerbaïdjan au Soviet Suprême d'URSS, a mis l'accent sur le fait que le journal est diffusé au Soviet Suprême et que beaucoup de collègues lui ont demandé des informations sur le PR et sur son activité.

"Les problèmes de l'Union Soviétique, la faim, les ethnies, les armes nucléaires, les questions écologiques a affirmé Anatoly Zheludkov, député du Parti Vert au Mossoviet sont des problèmes du monde, transnationaux: c'est pour cela que je me suis inscrit au Parti Radical".

En conclusion de ses travaux, le Conseil Fédéral a approuvé deux documents: une motion générale, que nous publions intégralement dans ce supplément, et un document sur la situation en ex Yougoslavie, qui, reprenant en substance le contenu de la motion approuvée lors de la première session, dénonce les comportements de la Communauté européenne et de l'Italie, dans l'ordre: de la prise d'acte sans aucune protestation de l'oppression des habitants du Kossovo; de la défense de l'unité fédérale yougoslave et donc de l'encouragement de l'agression serbe; de la non reconnaissance des Républiques qui ont proclamé leur propre indépendance.

 
Argomenti correlati:
stampa questo documento invia questa pagina per mail