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Vigevano Paolo - 31 ottobre 1991
Bilan Pr: Intervention du Trésorier Paolo Vigevano au Conseil Fédéral de Zagreb (31 octobre - 3 novembre 1991)

Très chers amis,

nous étant ainsi acquittés du devoir de vous présenter et de vous illustrer le bilan au 30 septembre 1991, nous désirons aussi vous fournir à présent, brièvement, certains éléments qui - tenant compte aussi des informations les plus importantes, les plus précises et ponctuelles sur la situation économique et patrimoniale disponibles avec la clôture du bilan - mettent à jour les prévisions sur la marche de l'exercice en cours.

Nous devons vous dire tout de suite que les inquiétudes que nous exposions à ce sujet dans la relation du mois de septembre dernier se confirment malheureusement de façon grave aujourd'hui. Nous avançâmes en effet nos doutes à cette occasion - avec une référence particulière aux entrées - sur la possibilité de conserver, pour la fin de l'année, les résultats prévus en février, qui, pour les entrées, s'élevaient dans l'ensemble à 7 milliards de lires.

Nos principales inquiétudes étaient relatives aux montants de l'"Autofinancement" et des "Indemnités Parlementaires".

En ce qui concerne la première de ces deux voix - introduite dans le budget de février pour un montant global de 1500 millions de lires - en septembre nous avions déjà apporté une rectification réduisant le montant à 900 millions de lires. En introduisant cette réduction - due au cours négatif des inscriptions en Italie - nous comptions en effet sur la possibilité d'une reprise dans les derniers mois de l'année, soutenue par une campagne adéquate de promotion. Cette campagne s'est démontrée jusqu'à présent, de fait, impossible à cause des engagements en cours, auxquels il a été nécessaire de faire face.

Par conséquent le fait que le cours négatif des inscriptions persiste nous amène maintenant, raisonnablement, à réduire ultérieurement ce budget de 200 millions de lires.

Au sujet aussi des entrées prévues grâce aux "Indemnités Parlementaires", pour les raisons mises en évidence dans la relation, en septembre nous en avions réduit le montant de 200 millions de lires, l'amenant de 1225 millions de lires à 1025 millions de lires. Ces raisons persistent encore et il est donc inévitable de prévoir une ultérieure réduction de 125 millions de lires.

En outre ces derniers jours est parvenue une communication du Groupe Parlementaire de la Chambre des Députés qui se rapporte à une autre voix des entrées. Il s'agit de celle relative à la "Contribution des Groupes des élus au Parlement italien". En réponse à notre requête de verser au parti la somme restante du montant prévu, le Groupe parlementaire, avec des arguments sur lequel il est à présent inutile de nous attarder, nous communique l'impossibilité de la correspondre. Dans le cas d'une confirmation négative à notre requête, il sera inévitable de réduire le montant prévu de 150 millions de lires.

La réduction globale du budget des entrées, due à ces voix, serait par conséquent de près de 500 millions de lires.

Enfin les vérifications effectuées lors de la clôture de bilan au 30 septembre ont mis en évidence le fait que le montant prévu pour "Survenances actives", et pour "Services et droits télévisés et du Centre d'Ecoute", ou voulant s'en tenir à plus de rigueur dans l'appréciation de la possibilité effective de parvenir au résultat, que la prévision effectuée devrait être réduite, dans l'ensemble, de près de 300 millions de lires.

Nous nous trouvons par conséquent face à un ensemble de réductions qui, à la fin de l'exercice, amènera l'ensemble des entrées à un montant total diminué de près de 800 millions de lires. Cette entrée réduite, ajoutée à la différence négative prévue en septembre, comporte une clôture de l'exercice avec une différence totale, négative, de 1300 millions de lires.

Si l'on tient compte du transfert de 1000 millions de lires - énoncé de même dans la relation de septembre - des voix du budget des dépenses à l'actif patrimonial, (en vertu des investissements effectués, mais non prévus), et tenant aussi compte du résultat du bilan (- 500 millions de lires) tel qu'il était fin 1990, la prévision pour la clôture du bilan au 31-12-1991 amène à un déficit compris entre 700 et 800 millions de lires.

Il s'agit d'un chiffre qui correspond à la diminution des entrées par Autofinancement: ainsi que nous l'avons souligné à plusieurs reprises ceci est le point clef d'une possible, probable nouvelle crise financière, qui - à l'état actuel - pourrait se montrer irrémédiable.

Du reste même les ultérieurs 500-600 millions de lires qui déterminent - à l'état actuel - la carence financière globale de 1300 millions de lires, sont presque entièrement dus à la diminution des entrées d'autres voix "ordinaires", telles que celles dues par les Groupes et par les élus en Italie (respectivement 325 et 190 millions de lires). A ce propos il faut ramener l'attention générale sur la particularité, on disait alors "sur l'unicité", de la situation dans laquelle le parti était amener à se trouver début 1991. En effet le redressement du bilan obtenu fin 1990 était avant tout patrimonial. Il fut dit avec beaucoup de clarté que le redressement économique était une conquête, encore à réaliser, à travers l'autofinancement. L'équilibre du calcul des comptes en 1991 restait donc un objectif à atteindre grâce à l'apport d'entrées supplémentaires, en concomitance avec l'utilisation des sommes affectées, mais avant qu'elles ne soient épuisées.

La condition technique minimum, pour garantir ces conditions nécessaires à assurer l'existence du parti, était précisée dans l'obtention d'au moins 50 mille inscrits dans le monde.

C'est de cette condition, minimum, indispensable - il est nécessaire de toujours s'en souvenir - que prend origine le "projet politique" de 1991.

L'instrument par lequel lancer la réalisation du projet a été, et est, le journal "Le Parti Nouveau".

Dans cette perspective la publication du premier numéro avait été prévue pour la fin du mois de février de cette année.

Le budget pour la réalisation du projet et le déroulement des activités du parti pour l'année 1991, élaboré précisément à la fin du mois de janvier, tenait compte d'un cours de la campagne d'inscriptions qui était, à cette époque, particulièrement positif, si bien que le montant prévu des entrées par autofinancement s'élevait à 1.500 millions de lires (avec une augmentation de près de 70 % par rapport à celles de l'année précédente).

Le retard de près de six mois dans le lancement du projet politique et pour l'envoi du premier numéro du journal - ainsi que nous l'avons amplement illustré dans la relation présentée en septembre - a provoqué une accumulation de coûts improductifs aux fins du rendu qu'on attendait, en termes d'inscriptions et d'autofinancement, comme résultat de l'initiative confiée au "projet".

Il n'est certainement pas facile d'évaluer en termes économiques le dommage provoqué par ce retard. Nous avons déjà vu qu'en ne se référant qu'aux entrées, les diminutions que nous devons précisément nous attendre des voix ordinaires, directement ou indirectement reliées à l'autofinancement, sont tout à fait équivalentes au déficit du budget. Si du reste nous considérions le dommage d'une façon plus correcte, en termes de coûts, tenant compte du fait que la dépense ordinaire, qui s'est maintenue dans les limites prévues, dépasse 300 millions de lires par mois, on parviendrait à un montant, dû au six mois de retard, très proche de 2 milliards de lires.

Il s'agit donc, objectivement, d'une situation qui inquiète, mais qui reste malgré tout contrôlable - à l'état actuel. Le danger d'un processus de crise impossible à arrêter est dû , en réalité, aux éventuelles dépenses additionnelles pour la campagne référendaire en Italie et à celles à soutenir pour le Congrès, et, comme on l'a déjà dit, il n'est pas raisonnable de penser que ces dernières pourraient s'élever à moins d'un milliard de lires (au moins trois cent millions de lires plus que prévu).

Cette menace augmente d'autant plus que l'on se rapproche de la fin de la législature en Italie et du renouvellement du Parlement (prévu aujourd'hui dans six mois).

Le renouvellement du Parlement en Italie fixe un terme au delà duquel la structure des entrées du parti sera, de toute façon, modifiée de façon drastique et en des termes qui ne sont pas prévisibles aujourd'hui. Ce que nous pouvons dire aujourd'hui c'est que le parti ne pourra compter en 1992 que sur la quote-part de financement public qui sera versée avant la fin janvier, pour un montant de 2.850 millions de lires, sur un montant de 400 millions de lires dû à cinq mois de versements d'indemnités des parlementaires, et sur pas plus de 1.000 millions du secteur télévisé, pour un total de 4.250 millions de lires. Le déficit de 800 millions de lires prévu pour la fin 1991 étant absorbé, mais les frais supplémentaires pour le congrès s'élevant aussi à 300 millions, les coûts de la campagne référendaire que nous ne pouvons qu'estimer à 500 millions de lires, la somme qui est effectivement disponible en 1992 est - à l'état actuel - sera de près de 2.650 millions de lires, ce qui équivaut à moins de 40 % de ce que

l'on avait prévu de dépenser au cours de l'année 1991, le solde est la prévision minimum à faire en relation aux inscriptions et à l'autofinancement. Il s'agit de près de 4.500 millions de lires équivalents à 22.000 inscrits italiens.

 
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