SOMMARIO: In una prima lettera a M. Rabah Hadid, Presidente della Quinta Commissione Onu, Dupuis spiega i modi ed i termini dell'azione di dialogo, rivolta a lui e ai membri della Commissione stessa, e spera in una positiva decisione della Commissione, in merito al finanziamento del Tribunale sulla ex-Jugoslavia, entro la conclusione dei suoi lavori, il 25 marzo.
--------------------------
A l'attention de M. Rabah Hadid
Président de la Vième Commission
des Nations Unies
c/o Mission Algérienne
Palais des Nations Unies
New York
Rome, le 17 mars 1994
Monsieur le Président,
les quelques lignes qui suivent pour vous faire part de la grande attention et de l'espoir que nous portons dans les travaux de la Commission que vous présidez et, en particulier, ceux relatifs à l'approvation du budget du Tribunal international sur les crimes de guerre commis en l'ex-Yougoslavie.
Le Parti radical auquel j'appartiens, une organisation transnationale et transpartitique, rassemblant des parlementaires et des citoyens de plus de quarante pays, a rassemblé au cours de ces deux dernières années sur la question du Tribunal international sur les crimes commis en ex-Yougoslavie les adhésions de dizaines de milliers de personnalités et de citoyens du monde entier. Des adhésions que nous avons eu l'honneur en novembre dernier de transmettre en mains propres au Secrétaire Générale des Nations Unies, Monsieur Boutros Boutros Ghali.
Nous sommes en effet convaincus que l'institution du Tribunal international sur les crimes de guerre en ex-Yugoslavie et celle, que nous espérons rapide, du Tribunal International Permanent peuvent représenter un premier lieu de justice internationale, un premier moment de Droit international véritable en lieu et place des triomphes toujours plus nombreux dans le monde d'aujourd'hui du droit du plus fort sur le plus faible, de la force sur le Droit.
Néanmoins le risque existe qu'en dépit des délais relativement rapides qui ont caractérisé les différentes étapes de la procédure relative à son institution, le Tribunal ad hoc sur les crimes commis en ex-Yougoslavie ne puisse entrer effectivement en fonction et remplir le role qui lui a été dévolu parce que la dernière question ouverte, celle de son financement, n'est pas résolue.
C'est pour cette raison, Monsieur le Président, que je poursuis depuis le samedi 12 mars dernier une grève de la faim. Un geste qui se veut d'espoir et de dialogue avec vous et avec les membres de la Vième Commission, afin qu'une décision puisse etre finalement prise par la Vième Commission durant sa réunion de la semaine prochaine (21-25 mars). Dans le meme esprit d'autres membres du Parti radical s'associeront à cette action nonviolente pendant la durée de vos travaux.
Vous remerciant de votre attention et avec l'espoir que le Tribunal pourra entrer pleinement en fonction, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de toute ma considération,
Olivier Dupuis
(Président du Conseil Général du Parti radical)