SOMMAIRE: Le texte de l'appel que les citoyens de Sarajevo ont adressé au monde et qui a été diffusé par le parti radical pour soutenir la liberté, l'indépendance et l'intégrité culturelle de la ville.
(L'ITALIA SETTIMANALE, 11-18 janvier 1995)
»Nous citoyens de Sarajevo, profondément troublés par les multiples incertitudes dans le futur de notre ville et pour la lenteur des progrès vers une solution, afin de garantir la sécurité future de Sarajevo ainsi que le droit de ses habitants à une vie civile, nous demandons la fin du siège et la démilitarisation de la ville . c'est le texte d'un appel pour "Sarajevo ville ouverte" diffusé par le Parti Radical et auquel on peut adhérer avec un comité de soutien (tél.06-689791). »Sarajevo libre, ouverte, non-divisée - lit-on dans le texte - est notre conviction irrévocable. Nous ne permettrons à personne, pour n'importe quelle raison, de diviser notre ville, surtout à l'époque où le monde civil tend vers une collaboration réciproque et une intégration. Nous sommes profondément convaincus que notre vie dans la diversité et dans la tolérance soit un héritage sans prix de notre passé et la seule base certaine d'un futur pacifique et heureux pour chaque citoyen de Sarajevo et de Bosnie-Herzégovine. Nous demandon
s une punition équitable et dans des délais rapides de tous les criminels de guerre, et le retour certain des réfugiés et des expulsés. Deux mesures essentielles pour la normalisation de la vie et le renouvellement de notre tradition multiethnique. Nous acceptons sans réserves la Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits de l'homme comme fondement de nos actions. Et comme critères de justice dans les rapports sociaux, nous demandons que la communauté internationale cherche sur ces bases la solution pour le futur de Sarajevo et de la Bosnie-Herzégovine. Nous sommes convaincus que seul un pouvoir politique démocratiquement structuré peut assurer la dignité, défendre la liberté et garantir les intérêts de chaque citoyen de Sarajevo et de notre Pays .
