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Conferenza droga
Ruiz-Portella Xavier - 20 gennaio 1990
La mafia colombienne se rend-elle?

Nous réproduisons le texte intégral de la fameuse lettre envoyée par les trafiquants colombiens.

"PLUTOT UNE TOMBE EN COLOMBIE QU'UN CACHOT AUX ETATS-UNIS"

LES EXTRADABLES AU PEUPLE DE COLOMBIE

1) Nous avons pris connaissance de l'appel patriotique contenu dans le document signé par Mgr Mario Revollo Bravo, ainsi que par les très illustres anciens Présidents de la République Alfonso López, Julio César Turbay y Misael Pastrana, et par le Président de l'Union Patriotique, Diego Montaña Cuellas.

2) Pour répondre à des desseins aussi élevés, nous exprimons une nouvelle fois notre sincère volonté de paix, qui est suffisamment connue.

3) Nous partageons tout à fait l'opinion exprimée par lesdites personalités au sujet de la survivance de l'Etat et du gouvernement démocratiquement élu face aux organisations et les personnes qui, comme nous, vivons en marge de la loi et luttons contre les institutions et l'existence même de l'ordre juridique existant.

4) Notre conduite étant soumise aux idées précédentes, nous ne souhaitons que la paix, la tranquillité et la démocratie pour notre patrie et pour notre peuple.

5) Nous reconnaissons et acceptons la victoire de l'Etat, des institutions et du gouvernement légalement institué. Nous déposerons dès lors les armes et nous rénoncerons aux buts de notre combat au nom des plus hauts intérêts de la patrie.

6) Nous nous soumettons aux lois en vigueur, dans l'espoir d'obtenir du gouvernement et de la société le respect de nos droits et le retour auprès de nos familles et de nos communautés.

7) Afin de prouver notre attachement sans faille à la cause de la paix, nous décidons rendre immédiatement la liberté à Mme Patricia Echevarria et à sa fille ; les autres personnes enlevées seront mises en liberté dans la mesure oú les circomstances le permettront, tout en présisant que nous ne sommes pas responsables de tous les enlèvements qui nous sont attribués.

8) Nous offrons notre médiation pour obtenir la paix avec les autres groupes de trafiquants d'émeraudes, et avec les groupes connus comme bandes de tueurs à gages, et ce avec le seul but de mettre fin à la violence qui (une ligne illisible).

9) Aussitôt que nous recevrons des garanties constitutionelles et légales, nous arrêterons la fourniture de drogues et rendrons les armes, les explosifs, les laboratoires, les otages, les pistes clandestines et les autres éléments découlant de nos activités.

10) Il n'y aura plus d'attentats par explosif à aucun endroit du territoire national, et nous avons ordonné l'arrêt de toute sorte d'exécutions de dirigeants politiques, de fonctionnaires gouvernementaux et syndicaux, de fonctionnaires judiciaires, de journalistes et de militaires.

11) La cause essentielle de notre lutte a été et sera toujours : notre famille, notre liberté, notre peuple, notre vie et nos droits de nationalité et de patrie.

Les extradables

Le 16 janvier 1990.

 
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