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Conferenza droga
I.A. L. - 6 dicembre 1990
Reduire la production et l'usage d'opium. Le cas de la Thailande: Yves Ledoux et Isidore Pelc

Auteur: LEDOUX Yves, PELC Isidore

Organisation: ULB

L'Asie qui est le continent producteur d'opium par excellence est aussi le principal consommateur mondial. Ainsi en Thailande la demande est plus élevée que l'offre (20 à 50 tonnes produites par an) ce qui n'empêche pas ce pays de constituer une zone de transit surtout vers les Etats-Unis et l'Australie, de l'opium et de ses dérivés en provenance des deux autres pays du triangle d'or, le Laos (environ 300 tonnes) et surtout la Birmanie (au moins 1.500 tonnes).

Si la production a été fortement réduite en Thailande (100 à 150 tonnes dans les années 60), c'est certainement grâce aux efforts internationaux et locaux: notamment dans la substitution des cultures de pavot. Même si on doit tenir compte d'un effet "ballon" par delà la frontière birmane, il n'empêche que des progrès sensibles ont été réalisés.

L'intérêt de la Thailande - par sa participation à la sphère d'influences occidentales - est de se révéler un laboratoire accessible au regard scientifique extérieur, dans le domaine des cultures.

Notre communication s'attache à fournir un relevé des résultats d'études réalisées sur les problèmes et enjeux de la production d'opium et de l'étendue de la consommation chez les montagnards du Nord, leur participation et assistance aux programmes de réduction de la culture du pavot. Nous présenterons aussi en les critiquant, en vue d'animer le débat, quelques "solutions" envisagées en soulevant ce que nous considérons comme certains mythes de l'antiprohibitionnisme. Notamment celui de la disparition du marché noir par une réglementation de la distribution, quand assurer aux paysans l'achat de leur production ne ferait qu'alimenter l'extension du détournement illicite. Ou encore celui de l'acceptation culturelle de l'usage d'opiacés, alors que la consommation d'opium est soumise à forte opprobe sociale même dans les régions de production.

Il semble bien que l'on ne puisse raisonnablement envisager qu'une poursuite patiente et opiniâtre des efforts entrepris dans le développement socio-économique rural et dans la résolution des conflits inter-ethniques qui - particulièrement dans le nord de la Birmanie - enlèverait toute utilité stratégique à la culture du pavot.

 
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