fique de cosmétologie et les représentants des organisations de défense des consommateurs au sein du Beuc, a-t-elle précisé. "L'industrie cosmétique européenne nous a assuré que déjà depuis 1991, elle avait pris un soin spécifique pour éviter d'utiliser des produits provenant des pays où la maladie (de la vache folle) s'était manifestée", a-t-elle souligné. Le Comité scientifique de cosmétologie de l'UE a estimé que "puisque les tissus et extraits d'origine animale peuvent être contaminés avec l'agent qui provoque l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), les ingrédients susceptibles de transmettre un tel agent ne devaient pas être utilisés dans les produits cosmétiques". "Je suis satisfaite des premiers résultats de ces réunions et des premières assurances que j'ai pu en retenir. J'ai donné instruction à mes services d'assurer un suivi. Ils me soumettront un rapport rapidement pour qu'au cours du mois d'avril, les mesures éventuellement nécessaires soient engagées", a déclaré Mme Bonino. L'interdiction totale, mais temporaire, des exportations de bovins vivants et de viande bovine provenant de Grande-Bretagne décidée mercredi par la Commision européenne sur avis du Comité vétérinaire permament de l'UE concerne également "tous les produits obtenus à partir de l'espèce bovine susceptibles d'entrer dans la chaine alimentaire animale ou humaine et les produits destinés à usage médical, cosmétique et pharmaceutique".
