PARIS, 14 jan (AFP) - Le Commissaire européen Emma Bonino, chargé de la politique des consommateurs, a estimé mardi à Paris que le Parlement européen avait ses propres responsabilités dans la crise de la vache folle et pris la défense de la Commission de Bruxelles sur ce dossier controversé. Mme Bonino réagissait, à l'issue d'un entretien à l'Elysée avec le président Jacques Chirac, aux conclusions de la Commission d'enquête du Parlement européen sur la crise de la vache folle qui condamne l'attitude du Royaume-Uni et critique la Commission pour avoir donné la priorité à la gestion du marché de la viande sur le problème sanitaire. "Le Parlement aurait aussi eu la possibilité d'en savoir plus, si il avait interrogé les responsables de l'époque, ce qu'il n'a pas voulu faire", a-t-elle dit. "Personnellement, a-t-elle ajouté, je suis arrivé en 1995, j'ai ouvert les archives et, dès lors, je pense que j'ai été active dans cette nouvelle crise. (...) J'estime que ce n'est pas tellement juste de faire porter le cha
peau à cette Commission d'éventuels dégatsqui ont été faits à une autre époque."