SIEGE: LES AMIS DE STRASBOURG SE REBIFFENT
SOMMAIRE: A l'initiative du Radical européen, Marco Pannella, 31 europarlementaires, qui affirment toujours être "des amis de Strasbourg" ont dénoncé hier "les graves carences" qui pèsent sur la métropole alsacienne en tant que siège du Parlement européen. (Les Dernières Nouvelles d'Alsace, vendredi 16 décembre 1994)
Dans un courrier adressé à Edouard Balladur et à plusieurs personnalités françaises, dont Catherine Trautmann, le maire de Strasbourg, et Alain Lamassoure, le ministre français des Affaires européennes, ils regrettent les "manquements" qui leur semblent "trop révélateurs de l'absence, derrière des discours de façade", de l'incapacité ou du manque de volonté politique de mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour que Strasbourg "puisse tenir son rang de capitale européenne".
Critiquant entre autres la fréquence insuffisante des vols à destination de la métropole alsacienne, les contrôles "prolongés" à l'aéroport de Strasbourg-Entzheim et "l'absence d'un réseau ferroviaire à grande vitesse entre Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg", ces europarlementaires veulent faire comprendre aux autorités françaises que "sans une prise en compte immédiate des questions soulevées, ils ne seront plus en mesure de défendre Strasbourg face aux arguments de ceux qui plaident pour le regroupement des activités du Parlement européen à Bruxelles". J.-C.M.