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Pannella Marco, G.U.C.E. - 14 febbraio 1990
COMMUNICATIONS DE LA COMMISSION ET DU CONSEIL SUR L'UNITE ALLEMANDE

SOMMAIRE: Quelques partisans de l'unification de la RDA et de la RFA argumentent que leur communauté ethnique, linguistique, culturelle et historique porte impérieusement et justement à la naissance d'une Allemagne unie, en se rattachant au concept de l'Etat-Nation. Marco Pannella souligne qu'une telle conception a été et est encore terriblement dangereuse, parce que cause de conflits sanglants. Par rapport à cela, il faut opposer aux peuples européens la conception transnationale de la fédération des allemands contre les ennemis d'aujourd'hui (le totalitarisme, la pollution, la destruction de la planète. (14-2-90)

Pannella (NI). - Monsieur le Président, il faudrait s'entendre! Est-il vrai que l'Allemagne cela veut dire l'Etat allemand uni? C'est une forfaiture et un mensonge tragique qui date d'un siècle a peine. L'Allemagne européenne, l'Allemagne des Allemands est-elle l'Allemagne de la Renaissance, du XVIII siècle, du XIX siècle, ou bien l'Allemagne de l'Etat national allemand? Pour notre ami Otto Habsburg, c'est l'Allemagne des trois Allemagnes, c'est même l'autrichienne, c'est l'Etat national des germaniques et des langues germaniques. C'est très dangereux, Monsieur le Président. Nous devons exorciser le danger d'une tractation diplomatique et d'une tractation idéologique de l'Etat national, cette vicissitude de l'histoire.

Je suis totalement d'accord avec l'ami Cochet et les amis Verts quand il s'agit du désarmement, du problème du nucléaire. Historiquement, cela devient à tel point un aberrant non-sens qu'il est pratiquement honteux d'en parler encore. Que M. le confédéré, Mitterrand, contre l'unioniste M. Delors, garde bien le pouvoir. Laissons ceux qui croient que la sécurité et la défense signifient encore la défense militaire. Nous avons à cet égard un chantre honnête, loyal et profond, de la Malène. C'est évident que c'est pour cela qu'il est plus isolé. Le reste, c'est de la non-politique.

M. Giscard d'Estaing vous a donné, Monsieur le Président, encore une fois, la contribution dont nous avons besoin. Le problème, ce n'est pas celui de consentir à ce qui est faux. Je suis certain que si l'on demandait aux jeunes Allemands de l'Est s'ils veulent l'Europe unie d'une seule armée contre l'ennemi d'aujourd'hui, contre le totalitarisme et contre la pollution, contre la mort de la planète, ils seraient d'accord pour créer, avec les autres Allemands, avec les Français et les autres, cette fédération qui est l'union des unionistes et que Galland, évidemment, estime être des ultracommunautaires, comme d'ailleurs Giscard d'Estaing, Simone Veil - et je le souligne - après son intervention d'hier, Claude Cheysson aussi. Les battus, ici, ce sont nos amis Danois qui ont espéré pouvoir être antieuropéens et démocrates. Aujourd'hui, ils ont peur, ils se taisent c'est fini. L'unification allemande, ils en ont peur, ils deviendront fédéralistes.

Monsieur le Président, je souhaite tout simplement que notre Parlement trouve le moyen de dénoncer la forfaiture et le mensonge qui consistent à dire que l'histoire et la culture prônent pour l'unification de l'Etat allemand. C'est une malédiction qui date de quelques décennies, de moins d'un siècle même. Nous devons nous inscrire ici en faveur de la véritable histoire de l'Allemagne, des Allemagnes, de ses cultures, de sa grandeur et non pas consentir aujourd'hui a ce besoin d'Europe de l'Allemagne de l'Est comme si cela était un retour à l'Etat unitaire de tous ceux qui sont de langue germanique.

 
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