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Pannella Marco, G.U.C.E. - 15 febbraio 1990
DEBAT SUR L'AFRIQUE DU SUD

SOMMAIRE: Les biens-pensants, qui cherchent à se donner bonne conscience à bon marché, choisissent dans le conflit violent entre deux camps celui qui, à leur avis, a raison, alors que les nonviolents affirment que là où il y a violence, il n'y a pas de raison. Marco Pannella, en tant que nonviolent, rappelle à l'Assemblée qui s'aligne sans l'ombre d'esprit critique, en faveur du Congrès National Africain d'Afrique du Sud, que cette association a agi avec une violence féroce contre ses adversaires, les exterminant physiquement et opérant comme un groupe militaire et terroriste. (15-2-90)

Pannella (NI). - Madame la Présidente, chers collègues, pas le temps de s'expliquer, tout simplement de blasphémer aux oreilles prudes du conformisme à ce sujet, qui nous unit presque tous.

Avoir choisi Hô-Chi Minh et la lutte armée plutôt que les boudhistes et la non-violence au Viêt-Nam a donné bonne conscience à bon marché et la jouissance facile de tous les soi-disant démocrates, préparant les atroces décennies que nous vivons en Indochine, ou dans l'ancienne Indochine. De même le choix de l'ANC, qui s'est dédié, depuis dix ans, à l'assassinat systématique des noirs zoulous qui ne sont pas d'accord avec lui, est en train de créer des difficultés à cette partie de la tribu blanche et à cette grande partie des tribus noires qui n'ont pas accepté le choix terroriste et militaire officiellement revendiqué par l'ANC. De même donc que nous nous trouvons dans une situation de conformisme et de manque de vérité, de même il est évident que notre Parlement, même à travers, je dois dire, les signatures, non pas les paroles, des conservateurs et d'autres, est un Parlement qui, au lieu d'essayer de gouverner l'histoire, est en train de la faire couler.

Nous nous devions de réaliser tout de suite, pas d'être prêts pour demain, Madame la Présidente, une sorte de desescalation. On a libéré Mandela, on libère cette chose. On a libéré l'autre chose, on a donné. Il fallait immédiatement intervenir. C'est cela gouverner les faits! Mais nous nous déclarons dépendants de ceux qui ont tué le plus grand nombre de noirs en Afrique du Sud et ce ne sont pas les affreux minoritaires afrikaaners, à l'intérieur de la tribu blanche, mais ce sont les gens de l'ANC. Merci, Madame la Présidente. J'avais tout juste le temps de blasphémer car, quand on ne peut pas raisonner. Je l'ai fait, mais je sais que, comme il y a trente ans, vis-à-vis du Viêt-Nam et de ce choix criminel de Hô-Chi Minh et de la révolution militaire, ainsi encore aujourd'hui nous sommes dans le droit fil non pas de l'histoire qui, souvent, est injuste, mais de la justice, de la liberté et de la responsabilité.

 
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